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Nicolas Sarkozy incarcéré : la cour d'appel de Paris examinera sa demande de mise en liberté le 10 novembre

Europe 1.fr . 1 min
Conditions de détention de Nicolas Sarkozy : les députés LFI assument «un coup de com»
Nicolas Sarkozy © Henrique Campos / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

La cour d'appel de Paris examinera la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy le 10 novembre prochain, trois semaines après son incarcération à la prison de la Santé dans le cadre du procès libyen. Les avocats de l'ancien chef de l'État devraient plaider l'article 144 du code de procédure pénale pour tenter d'obtenir gain de cause.

La demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy, déposée par les avocats de l'ancien chef de l'État le jour de son incarcération à la prison de la Santé le 21 octobre dernier, sera audiencée le lundi 10 novembre à 9h30 à la cour d'appel de Paris. Pour rappel, l'ex-président a été condamné à cinq ans de prison avec exécution provisoire dans l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007.

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Ses avocats devraient plaider l'article 144 du code de procédure pénale sur le fait que Nicolas Sarkozy ne remplirait aucun des critères justifiant un maintien en détention provisoire, selon Le Figaro. "Le cas Sarkozy est tellement particulier qu'il est difficile d'établir un pronostic" sur cette demande, affirme un avocat averti auprès de Pascal Praud.

"Compte tenu de l'acharnement, je ne sais pas s'il sortira", s'inquiète Sarah Saldmann

Dans l'émission Pascal Praud et vous, l'avocate Sarah Saldmann mentionne les critères de cet article 144 qui, selon elle, "n'étaient déjà pas remplis lorsqu'il a été placé en détention provisoire". "Ils ne sont toujours pas remplis. J'aurais dit qu'en aucun cas, il ne pouvait être placé en détention provisoire. Maintenant, compte tenu de l'acharnement dont il est victime, je ne sais pas s'il sortira", s'inquiète-t-elle sur Europe 1.

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De son côté, le chroniqueur Gauthier Le Bret dresse un parallèle avec l'ancien banquier Wahib Nacer, incarcéré comme Nicolas Sarkozy dans le cadre du procès lybien, et libéré notamment en raison de son âge avancé, 81 ans, qui limite le risque de fuite. "Si la cour d'appel décide le jour-même (10 novembre), il serait effectivement dehors. Ce serait un moindre mal", note Pascal Praud.

"On va savoir si la justice souhaite que Nicolas Sarkozy comparaisse libre pour son procès en appel, ou non"

Cela ferait donc un total de 20 jours passés en prison pour l'ancien chef de l'État, si la décision tourne en sa faveur. "Le 10 novembre, on va savoir si la justice souhaite que Nicolas Sarkozy comparaisse libre pour son procès en appel, ou non. C'est tout l'enjeu", résume l'animateur.

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Néanmoins, Sarah Saldmann partage son scepticisme. "À partir du moment où ils font le choix de le placer en détention provisoire avec mandat de dépôt différé, c'est qu'ils ne souhaitent pas qu'il comparaisse libre", affirme-t-elle, se refusant néanmoins à tout pronostic.