Mounir Mahjoubi (à gauche de Benjamin Griveaux), se dit prêt à reprendre le flambeau de la liste LREM à Paris 1:26
  • Copié
Jean-Gabriel Bourgeois, édité par Ariel Guez , modifié à
Si, à La République en marche, on ne connaît toujours pas le nom du remplaçant de Benjamin Griveaux pour conquérir la mairie de Paris, certains se positionnent déjà. Mounir Mahjoubi, qui avait échoué à être choisi en juin 2019 par le parti présidentiel, est sur les rangs pour l’investiture. Il l'explique au micro d'Europe 1.

À un mois des municipales, le retrait de Benjamin Griveaux de la course à la mairie de Paris est un séisme politique. Après la diffusion d'une vidéo à caractère sexuel qui circule sur les réseaux sociaux depuis jeudi soir, le candidat LREM à la mairie de Paris a préféré se retirer de la course aux municipales. Une vidéo dont la publication a été relayée par Piotr Pavlenski, un activiste russe opposant à Vladimir Poutine

"Il faut que cette campagne continue"

Pour le remplacer, aucune solution n'est évidente, et depuis vendredi après-midi, les réunions de crise s'enchaîne du côté de La République en marche. Pressentie pour reprendre le flambeau, la secrétaire d'État Marlène Schiappa a décliné l'offre. Le nom d'Agnès Buzyn, actuelle ministre de la Santé, semble faire consensus. "Elle pourrait gagner" observe un ténor du parti, expliquant qu'elle est moins clivante qu'Anne Hidalgo et Rachida Dati. L'option Cédric Villani, exclu du parti il y a 15 jours, refait surface, tandis que le député Mounir Mahjoubi se positionne.

C'est le seul à s'être pour l'instant ouvertement positionné."On discute ensemble, on essaie de se mettre d'accord, parce que ce qui est important pour nous, c'est que cette campagne continue", explique le député de Paris au micro d'Europe 1. "Il faut que la futur tête de liste rassemble, et qu'elle soit capable, du Modem à l'UDI en passant par les Radicaux et LREM, de recréer une dynamique", poursuit Mounir Mahjoubi. 

"Si on pense qu'il y a d'autres choix possibles, et bien, on ira !"

"J'ai entendu ceux qui m'ont demandé d'être candidat, je leur ai dit que je serai disponible si on choisit collectivement de le faire. Si on pense collectivement on pense que ce sera moi, alors on ira, on avance et on va gagner. Et si on pense qu'il y a d'autres choix possibles, et bien, on ira !" a-t-il lancé. Quel que soit le candidat sélectionné par le parti présidentiel, le choix devra se faire rapidement. Il ne reste plus que douze jours avant la fin du dépôt des listes pour le premier tour, dont le scrutin aura lieu le 15 mars 2020.