Municipales : À Arles, contre la gauche, LR se retire au profit de Patrick de Carolis

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Patrick De Carolis candidat à la mairie d'Arles pourra profiter du désistement du candidat LR. © GERARD JULIEN / AFP
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Europe 1 avec AFP
Arles est une ville communiste depuis plusieurs décennies. Pour tenter de changer cela, le candidat LR a décidé de se retirer au profit de Patrick de Carolis (divers centre) et espère ainsi faire barrage à la gauche lors du second tour des élections municipales. 

Les Républicains se retirent de l'élection municipale à Arles (Bouches-du-Rhône) pour faire barrage à la gauche. L'objectif dans ce bastion communiste est ainsi de faire gagner Patrick de Carolis (divers centre) contre le candidat soutenu par la municipalité sortante, Nicolas Koukas.

Un "pacte de raison" dans la région Paca

C'est un "pacte de raison" auquel avait appelé Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il s'est félicité samedi, lors d'une conférence de presse, de cette décision. "J'ai proposé une méthode pour ces élections, un pacte de raison. Il fonctionne sur Arles puisque le candidat M. Juglaret s'est retiré".

Le candidat LR, Cyril Juglaret, avait rassemblé 15,3% des suffrages et terminé troisième à l'issu du premier tour. L'ancien président de France Télévisions, Patrick de Carolis est arrivé en tête avec 26,4% des voix, devant le successeur du maire communiste sortant, Nicolas Koukas (21,2%).

Seulement deux communistes encartés sur la liste adverse

Patrick de Carolis, 66 ans  revendique "une fibre sociale" pour "sortir la ville du marasme" et se présente en tête d'une liste sans étiquette. Il a salué cette décision sur Twitter considérant qu'elle allait permettre de faire barrage à l'extrême gauche. Il a également critiqué "gestion catastrophique" de la ville par la municipalité actuelle.

Le 28 juin il affrontera donc Nicolas Koukas, 44 ans, conseiller municipal depuis 18 ans et successeur désigné du maire communiste sortant, Hervé Schiavetti, en poste depuis 2001. Héritier de la municipalité sortante, il s'en démarque toutefois, affichant une liste "renouvelée à 80%" , une "équipe ouverte, progressiste, issue du Parti socialiste, des écologistes et même des gens du centre droit" et et comptant seulement deux communistes encartés.