Municipales 2020 : les résultats à Lyon

Hôtel de ville Lyon
© JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
  • Copié
, modifié à
À Lyon, l'écologiste Grégory Doucet est arrivé en tête du premier tour des élections municipales, dimanche, avec 28,46%, devançant Etienne Blanc (LR, 17,01%) et le poulain de Gérard Collomb, l'ancien gymnaste Yann Cucherat (LREM), qui n'a pu dépasser les 14,92%.

Un maire sortant qui ne se représente pas, et une élection très ouverte. Voici la situation de la ville de Lyon pour ces élections municipales 2020, alors que Gérard Collomb, l'un des rares édiles La République en marche d'une grosse ville, se contente de briguer la métropole. Alors que l'écologiste Grégory Doucet, le Républicain Etienne Blanc et Yann Cucherat, investi par LREM et le Modem, s'affrontent pour l'hôtel de ville, c'est le premier qui est arrivé en tête du premier tour, dimanche, avec 28,46 % des suffrages. Derrière lui, le Républicain Etienne Blanc a obtenu 17,01 % des voix. Le LREM Yann Chucherat montre sur la troisième marche du podium en récoltant 14,92% des votes.

L'actuel premier adjoint de Collomb en rupture avec lui, Georges Képénékian, arrive quatrième avec 11,98% des voix. Ce dernier s'était rallié avant le scrutin à David Kimelfeld, autre ancien proche de Collomb devenu son adversaire pour l'élection métropolitaine, dont le premier tour s'est tenu en même temps que les municipales. "La division ne paie jamais. Quand on se divise, on en subit les conséquences et c'est ce qui se passe ce soir", a constaté un Gérard Collomb amer dimanche soir dans une brève déclaration devant les caméras.

Pour le baron lyonnais, la déroute a été complète puisqu'il a même dû s'incliner face à la candidate EELV dans son fief du 9e arrondissement. Pire: ses listes n'arrivent en tête dans aucune des 14 circonscriptions aux élections pour la métropole, dont il briguait pourtant la présidence.

Jusqu'à mardi pour fusionner des listes

A noter que l'opposante historique de Gérard Collomb, Nathalie Perrin-Gilbert (soutenue par LFI), pourra aussi se mêler à la bataille du second tour après avoir glané 10,19% des suffrages lors de ce scrutin à très faible participation à Lyon (38,95%).

L'extrême dispersion des voix lors de ces élections laisse la porte ouverte au second tour à des triangulaires, voire des quadrangulaires dans nombre de circonscriptions. Les candidats ont jusqu'à mardi pour éviter ce scénario en fusionnant leurs listes.