Marine Le Pen lance une plateforme "participative" pour préparer 2022

© Ludovic MARIN / AFP
  • Copié
avec AFP
À 15 mois de l'élection présidentielle de 2022, Marine le Pen a présenté lundi une "plateforme participative" nommée "M l'avenir". "Je crois beaucoup au foisonnement des idées" et celles qui mériteront "d'être creusées, nous irons les extraire de ce site (...) pour voir leur faisabilité, pour les chiffrer, sur le plan budgétaire" a indiqué la présidente du RN.  

Marine Le Pen a présenté lundi une "plateforme participative" nommée "M l'avenir" pour préparer la présidentielle, sans mention de son nom Le Pen ou de celui du parti qu'elle préside, qui a été doublée lundi soir de comptes Twitter et Facebook du même nom. "Ce n'est pas mon slogan présidentiel", a assuré la candidate à l'Elysée en présentant ce site mlavenir.fr lors de ses vœux à la presse, à 15 mois du scrutin.

"Je crois beaucoup au foisonnement des idées"

Mais, a ajouté la présidente du Rassemblement national, "je crois beaucoup au foisonnement des idées" et celles qui mériteront "d'être creusées, nous irons les extraire de ce site (...) pour voir leur faisabilité, pour les chiffrer, sur le plan budgétaire. Et éventuellement je, candidate à la présidentielle, conserverai ces idées pour les intégrer dans mon projet". Les contributions recueillies, qui pourront être anonymes, seront relues et modérées par deux responsables issus à l'origine d'autres partis : l'ancien numéro 2 de Debout la France, Jean-Philippe Tanguy, devenu coordinateur du collectif gaulliste de soutien à Marine Le Pen, et un ancien UMP conseiller de la cheffe du RN, Franck Allisio.

M l'avenir, "une réponse aux demandes des Français" 

Le site a été doublé lundi soir par un compte Twitter @Mlavenir_off sur lequel Franck Allisio explique que "M l'avenir c'est une réponse" aux demandes des Français. "Tous les sujets sont intéressants pour contribuer, pour enrichir, pour élargir notre programme de redressement de la France", ajoute Jean-Philippe Tanguy, alors que Marine Le Pen envisage de quitter la présidence du RN le temps de la présidentielle pour parler à "tous les Français".

"Il faut qu'ensemble nous préparions l'après-crise" et "l'après Macron", souligne Franck Allisio. Sur le site lundi, des cadres du RN signaient des tribunes sur l'Union européenne qui "a échoué", sur "l'autorité des maîtres" à l'école, ou "les écolos c'est nous", et un contributeur anonyme demandait que les médecins puissent "s'exprimer librement".