Jordan Bardella 2:58
  • Copié
, modifié à
Pour contrer l'hostilité des habitants et des autorités de l'île de Sein, Marine Le Pen a décidé d'avancer à mercredi son arrivée sur l'île bretonne pour les commémorations de l'appel du 18 juin 1940. Sur Europe 1, mercredi soir, le vice-président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a dénoncé plus généralement "l'État défaillant" face à "quelques militants d'extrême gauche" opposés à la dirigeante.
INTERVIEW

Marine Le Pen a pris les habitants de l'île de Sein à contre-pied : la dirigeante du Rassemblement national, qui a décidé d'assister aux commémorations de l'appel du 18-Juin sur l'île finistérienne, a avancé son arrivée sur place à mercredi après-midi, au lieu de jeudi. Elle a trouvé face à elle des locaux hostiles, qui l'ont huée et invectivée. Invité d'Europe 1, mercredi soir, le vice-président du Rassemblement national, Jordan Bardella, n'a pas hésité à dénoncer plus globalement un "totalitarisme d'extrême gauche" face à la dirigeante d'extrême droite.

L'eurodéputé RN, selon qui le RN "voulait évidemment rendre hommage" au général de Gaulle et à "la France qui résiste", estime que Marine Le Pen "a été prise à partie dans l'impunité la plus totale par quelques militants d'extrême gauche qui, aujourd'hui, font régner la terreur dans notre pays". D'après Jordan Bardella, "ils profitent du moindre événement, de la moindre manifestation, de la moindre commémoration pour s'en prendre aux responsables politiques avec qui ils sont en désaccord. Et tout cela dans l'impunité la plus totale, avec la couverture du gouvernement".

"Impunité la plus totale"

Avant l'île de Sein, c'est à Dijon, mardi, que Marine Le Pen a été visée par plusieurs opposants politiques venus contester sa visite dans la cité bourguignonne, lieu de violences inter-communautaires depuis ce week-end. "Marine Le Pen a été accueillie par quelques militants antifascistes qui, encore une fois, bénéficient de l'impunité la plus totale et qui en profitent à chaque fois pour tout casser lorsqu'il y a des manifestations, des mobilisations ou des événements", a pointé Jordan Bardella.

Plus largement, au-delà du comportement de ces opposants, Jordan Bardella met en cause l'exécutif : "Le gouvernement ne fait pas grand chose, il faut bien le dire, pour mettre hors d'état de nuire ces milices, comme il ne fait pas grand chose face à la délinquance qui pourrit la vie de nos compatriotes", dénonce le jeune vice-président du parti d'extrême droite, alors que la dirigeante du RN a été escortée par les forces de l'ordre.