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Manuel Bompard presse la macronie de répondre à la proposition d'un gouvernement sans LFI

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : JOEL SAGET / AFP . 2 min
© JOEL SAGET / AFP

Manuel Bompard presse Emmanuel Macron. Le coordinateur national de la France insoumise demande au camp présidentiel de répondre à la proposition faite par Jean-Luc Mélenchon sur la non-participation de LFI à un gouvernement dirigé par Lucie Castets. 

Le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard a pressé dimanche le camp présidentiel de répondre à la proposition faite par Jean-Luc Mélenchon sur la non-participation de LFI à un gouvernement de Lucie Castets , ironisant sur les macronistes qui voudraient "donner les pleins pouvoirs" au président. Samedi, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a ouvert la porte à un soutien de LFI sans participation à un hypothétique gouvernement de Lucie Castets, candidate de la gauche à Matignon, pour que ce dernier ne soit pas censuré.

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"J'ai pas bien entendu la réponse à cette question"

"Le gouvernement de Lucie Castets, s'il ne comportait aucun ministre Insoumis, est-ce que vous vous engagez à ne pas voter la censure et à lui permettre d'appliquer le programme pour lequel nous sommes arrivés en tête des élections législatives ?", avait demandé l'ancien candidat à la présidentielle. "J'ai pas bien entendu la réponse à cette question", a insisté dimanche matin son lieutenant Manuel Bompard lors du discours de clôture des universités d'été de LFI.

"Les députés macronistes craquent", a ajouté le dirigeant de la formation de gauche radicale, citant le cas de l'élu du Gers Jean-René Cazeneuve, qui avait ironisé sur X: "Pas de ministre LFI, pas de propositions LFI dans le programme et plus de LFI à l'Assemblée nationale. Là oui, on commence à être bien...". "Il a oublié de proposer de fermer l'Assemblée nationale et de confier directement les pleins pouvoirs à Macron", a répliqué Manuel Bompard, qui, pendant son discours, a renommé l'actuel locataire de l'Élysée en "Mac Macron", en référence au président de la IIIe République Mac Mahon.

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En cas de nomination d'une autre personne que Lucie Castets, la réponse des Insoumis sera "censure" du nouveau gouvernement, "mobilisation" dans la rue, et "destitution" du président, a prévenu Manuel Bompard, ce dernier cas de figure restant pour l'instant très peu probable. "Nous avons dépassé le temps maximal d'un gouvernement démissionnaire qui, sous la IVe République, était un record établi à 38 jours. Or, nous sommes aujourd'hui à 40 jours et Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé Lucie Castets à Matignon", a pour sa part déclaré la cheffe des parlementaires insoumis Mahilde Panot.

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Son groupe parlementaire saisira "dès le début de la semaine prochaine le Conseil constitutionnel, qui devra répondre à une question simple : est-il possible d'être député parlementaire en étant ministre en exercice et en faisant partie du gouvernement ?", a-t-elle par ailleurs annoncé, en référence aux ministres démissionnaires qui ont été élus aux législatives anticipées de juillet.

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