Macron se félicite de l’adoption d’une "charte des principes de l’islam"

Emmanuel Macron s'est félicité de l'adoption d'une "charte des principes de l'islam".
Emmanuel Macron s'est félicité de l'adoption d'une "charte des principes de l'islam". © BENOIT TESSIER / POOL / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a formellement approuvé dimanche une "charte des principes" de l'islam de France. Emmanuel Macron, qui a reçu les principaux responsables du CFCM ce lundi, a salué "un engagement net, clair et précis en faveur de la République". 

La "charte des principes" de l'islam de France adoptée par le Conseil français du culte musulman (CFCM) est "un engagement net, clair et précis en faveur de la République", s'est félicité lundi Emmanuel Macron, selon l'Elysée. Ce texte marque aussi "une étape extrêmement importante" en permettant "une clarification de l'organisation du culte musulman", a ajouté le président au cours d'une réunion avec les responsables du CFCM à l'Elysée, a précisé la présidence.

La fin de plusieurs semaines de crise

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a formellement approuvé dimanche une "charte des principes" de l'islam de France et ses dirigeants seront reçus lundi par le président Emmanuel Macron, qui avait réclamé ce texte dans le cadre de son offensive contre le séparatisme. Après plusieurs semaines de crise interne, les trois dirigeants du CFCM avaient annoncé samedi un accord à l'arraché sur ce texte qui affirme la "compatibilité" de la foi musulmane avec "la laïcité", "l'égalité homme-femme" et rejette "l'instrumentalisation de l'Islam à des fins politiques".

"La charte rappelle que les actes hostiles aux musulmans de France et aux symboles de leur foi est l'oeuvre d'une minorité extrémiste qui ne saurait être confondu ni avec l'État ni avec le peuple français", a précisé Mohammed Moussaoui, le président du CFCM dans un communiqué. Son adoption formelle par les neuf fédérations composant le CFCM ouvre la voie à une vaste restructuration de la deuxième religion de France et notamment à la création d'un Conseil national des imams (CNI), qui sera chargé de "labelliser" les imams exerçant en France.