Gabriel Attal est porte-parole du gouvernement. 2:28
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Antoine Terrel , modifié à
Invité mercredi d'Europe 1, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal est revenu sur l'agression d'Emmanuel Macron, giflé mardi par un homme de 28 ans lors d'un déplacement dans la Drôme. Cet incident n'est "pas représentatif de la société française", estime-t-il. 

Emmanuel Macron a lui-même tenté de relativiser un "fait isolé", mais l'incident reste une première pendant son quinquennat. Mardi, le président de la République a été giflé par un homme poussant le cri de guerre royaliste "Montjoie Saint Denis!" lors d'un déplacement dans la Drôme. Une agression qui a entraîné une indignation générale dans la classe politique. Invité mercredi d'Europe 1, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a toutefois estimé que cet incident n'était pas "représentatif de la société française".

"Le président de la République va au contact sans filtre avec les Français, et dans 99,9% des cas, ça se passe bien", rappelle Gabriel Attal. Pour autant, il appelle à ne pas "banaliser" cette gifle. "C'est grave. Toute forme de violence est grave, aussi quand elle touche un dépositaire de l'autorité publique, qu'il s'agisse d'un maire, d'un député, d'un fonctionnaire."

Le porte-parole du gouvernement estime donc "qu'il était important qu'il y ait cette dénonciation unanime", saluant "l'union républicaine absolue autour de la figure du président de la République". 

"Un fait isolé"

Cette gifle est "un fait isolé", insiste Gabriel Attal. Pour lui, "il ne faut pas donner le sentiment que c'est représentatif de la société française". Dans la population, "une forme de colère existe", reconnaît-il, mais les personnes concernées "savent exprimer cela dans le cadre du débat et du vote". 

L'agresseur "n'était pas Monsieur 'tout le monde'", fait remarquer le porte-parole du gouvernement, citant les informations de presse décrivant un fan d'histoire médiévale suivant l'extrême droite royaliste sur les réseaux sociaux, qui a d'ailleurs hurlé le cri de guerre royaliste "Montjoie Saint Denis!" au moment des faits.