Macron en meeting à Bercy : "Nous allons rendre à la France son optimisme"

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Emmanuel Macron tenait son plus grand meeting de campagne à Bercy, lundi. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP , modifié à
En meeting lundi, Emmanuel Macron a plaidé pour une France "ouverte, confiante et conquérante", qui passera par le renouvellement de la classe politique.

Emmanuel Macron a défendu lundi une France "ouverte, confiante et conquérante" à laquelle il veut "rendre son optimisme" en plaidant pour "l'accession aux responsabilités d'une génération nouvelle" lors de son plus grand meeting de campagne à Bercy. Devant quelque 20.000 personnes, le candidat d'En Marche! à la présidentielle a prononcé un discours d'une heure et demie où il a proclamé son amour pour la France. "Je l'aime dans son passé mais à la différence d'autres, je l'aime aussi dans son avenir", a assuré l'ancien ministre de l'Économie de 39 ans, avant de clamer : "Nous allons rendre à la France son optimisme !"

"Dix candidats veulent nous ramener vers le passé". Dans six jours, "la France a rendez-vous avec ce qu'elle a de meilleur en elle", a-t-il affirmé, à savoir "la confiance contre la défiance, l'unité contre la division, la lucidité contre les chimères, la générosité contre la cupidité, l'espoir et le courage contre la résignation". "Nous sommes des guerriers, vous êtes des guerriers (...) Dimanche prochain, s'ouvre le grand combat de la volonté contre le renoncement, de l'optimisme contre la nostalgie trompeuse, de la transformation profonde contre l'immobilisme", a insisté le candidat d'En Marche!. "Sur onze candidats, dix veulent nous ramener vers le passé", a-t-il encore insisté.

"Renouvellement de la classe politique". "Pour certains, ce sera Cuba sans le soleil ou le Venezuela sans le pétrole", a-t-il dit en allusion à Jean-Luc Mélenchon. "D'autres voudraient nous enfermer dans un choix simple, Margaret Thatcher ou (Léon) Trotski, Fidel Castro ou (Charles) Maurras", a-t-il poursuivi, en visant François Fillon et Marine Le Pen. Il y a le renouvellement et il y a le dépassement dans notre rassemblement", a insisté l'ancien ministre, en décrivant une "gauche fracturée" d'un côté, et "de l'autre côté, la droite qui a les mêmes maladies".