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Alexandre Chauveau / Crédits photo : ALEXANDRE BRE / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Les Républicains organisaient mardi soir la nuit de l'économie, l'occasion de détailler leur contre-budget en pleine campagne des élections européennes. Un seul mot d'ordre : pas d'augmentation d'impôts.

Les Républicains organisaient la nuit de l'économie mardi soir. L'objectif : incarner une alternative crédible à Emmanuel Macron sur le plan économique et ce alors que le déficit record de la France alimente les critiques de la droite à l'égard du chef de l'État. Le parti d'Éric Ciotti a appelé le gouvernement à réduire les dépenses et à ne surtout pas augmenter les impôts.

Les Républicains visent 100 milliards d'euros d'économies

Des coupes drastiques dans l’administration, une dose de capitalisation pour les retraites et la révision de certaines politiques publiques dans le logement ou l'environnement. Les Républicains visent 100 milliards d'euros d'économies, le tout sans réduire le nombre de policiers, de soignants et de professeurs.

La droite veut contraindre l'exécutif à réduire la voilure sans augmenter les impôts. Un levier qu'Éric Ciotti soupçonne le gouvernement de vouloir actionner après les élections européennes. "Il y a un agenda caché. Quand le président de la République dit que le problème ce ne sont pas les dépenses mais les recettes, ça veut dire qu’il veut augmenter les recettes donc les impôts. Les Français doivent savoir qu’ils vont payer l'addition après les élections, pour que finalement la ruine soit évitée", a-t-il assuré.

Vers une motion de censure ?

En cas d’augmentation des impôts, hypothèse démentie mardi par Gabriel Attal, les cadres des Républicains menacent toujours le gouvernement de déposer une motion de censure. Reste encore à convaincre l'ensemble du groupe à l'Assemblée et à trouver la bonne fenêtre de tir pour ne pas perdre en crédibilité.