Marc Fesneau 1:04
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Nathanaël Bentura
Marc Fesneau, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne, était l'invité d'Europe 1, ce vendredi. Il en profité pour réaffirmer ses doutes envers l'union des gauches et leur volonté de faire des élections législatives le troisième tour de la présidentielle.

Les élections législatives peuvent-elles faire office de troisième tour de l'élection présidentielle ? Si la Nouvelle Union populaire veut évidemment y croire, Marc Fesneau, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne, a défendu l'intérêt d'une majorité présidentielle au micro d'Europe 1, ce vendredi. 

"Il n'y a qu'un vainqueur et le vainqueur, c'est Emmanuel Macron"

"Je sais que certains veulent en faire un rattrapage, mais les législatives ne sont pas un rattrapage de la présidentielle", a assuré Marc Fesneau en visant sans la nommer l'union des gauches. "Il y a des gens qui essaient de rejouer le match présidentiel. Je rappelle que j'en suis désolé. J'en suis confus, mais il n'y a qu'un vainqueur et le vainqueur, c'est Emmanuel Macron."

Enfin, il a pointé du doigt le choix affirmé qu'ont fait les Français lors du second tour de l'élection présidentielle : "Personne ne peut croire que ça soit l'objectif de juin 2022 que de déstabiliser ce que les Français aussi ont choisi. La vérité, c'est qu'il faut qu'on trouve une majorité, qu'il y ait une majorité qui permette au président de la République, y compris dans les dispositifs internationaux européens, à imaginer quelque chose qui vienne dans le débat européen", a-t-il détaillé avant de s'en prendre directement à Jean-Luc Mélenchon : "Aujourd'hui, on voit bien que c'est plutôt la solidarité européenne qui règne et pas le délitement européen, ce que nous propose Monsieur Mélenchon."