Le projet de loi sur le pouvoir d'achat présenté au Conseil des ministres le 29 juin

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La porte-parole edu gouvernement a dévoilé le calendrier des premières mesures du nouveau gouvernement. © LUDOVIC MARIN / AFP
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avec AFP
Le projet de loi sur le pouvoir d'achat sera présenté en Conseil des ministres "le 29 juin" puis soumis au parlement "dans la foulée", a affirmé la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire dans une interview au Parisien diffusée lundi. Le pouvoir d'achat "fera l'objet d'une communication en Conseil des ministres avant les législatives", a-t-elle assuré.

Le projet de loi sur le pouvoir d'achat sera présenté en Conseil des ministres "le 29 juin" puis soumis au parlement "dans la foulée", a affirmé la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire dans une interview au Parisien diffusée lundi. Le pouvoir d'achat "fera l'objet d'une communication en Conseil des ministres avant les législatives (des 12 et 19 juin, NDLR) pour présenter les grandes mesures", a-t-elle assuré. "Puis un projet de loi et un projet de loi de finances rectificative seront détaillés en Conseil des ministres le 29 juin pour une présentation à l'Assemblée dans la foulée", a-t-elle ajouté.

Borne veut prolonger le "bouclier tarifaire"

Olivia Grégoire, au nom du gouvernement, avait avancé l'idée, le 25 mai, d'un "premier projet de loi (...) adopté en Conseil des ministres avant les élections législatives". Le gouvernement avait ensuite rétropédalé, une source gouvernementale expliquant que les deux textes seraient présentés "après les législatives". Et que, période de réserve oblige, il n'y aurait "pas de montant précis" dévoilé.

Vendredi, Élisabeth Borne a expliqué que les premiers textes que les députés auront à examiner seraient destinés à "continuer à contenir cette flambée des prix de l'énergie" avec notamment la prolongation du "bouclier tarifaire" sur les prix du gaz et de l'électricité.

La Nupes dans le viseur de la Macronie

Olivia Grégoire a par ailleurs vivement critiqué la Nupes, y voyant "un accord de circonscription, pas un accord de conviction". "Jean-Luc Mélenchon ne souhaite pas une majorité pour faire avancer le pays, mais une minorité pour le bloquer", a-t-elle ajouté, expliquant que le leader de la France insoumise "accumule les mandats depuis désormais 35 ans". "Au final, qu'y a-t-il dans son bilan ? Rien. Il cherche à exister, pas à gouverner", a-t-elle affirmé.

Enfin, sur les retraites, la porte-parole du gouvernement a assuré que "la cadence de la réforme est en train d'être discutée" et que cette cadence "n'est ni un totem ni un tabou".