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Laura Laplaud , modifié à
Invité de "L'interview politique" de Jean-Pierre Elkabbach, Bernard Accoyer, ancien président de l'Assemblée nationale et président de Nucléaire et Climat est revenu sur les propositions du candidat à l'élection présidentielle, Yannick Jadot, en matière d'énergie nucléaire, qu'il présente samedi à Lyon.
INTERVIEW

L'ancien président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, est revenu samedi matin sur les propositions du candidat à l'élection présidentielleYannick Jadot, en matière d'énergie nucléaire qu'il présente ce samedi à Lyon. Parmi elles, une sortie "responsable" du nucléaire, une France 100% renouvelable, et l'arrêt de 10 réacteurs nucléaires d'ici 2035. "C'est le programme de François Hollande, d'Emmanuel Macron, c'est un programme qui témoigne d'un certain aveuglement devant les réalités physiques et également d'une irresponsabilité grave", a-t-il lancé au micro de Jean-Pierre Elkabbach.

Fermer 12 réacteurs, une décision "suicidaire"

"Si on continue, non seulement les prix qui ont déjà explosé vont devenir stratosphériques mais en plus nous n'aurons plus d'électricité", a assuré Bernard Accoyer. Selon le président de Nucléaire et Climat, qui a publié le 20 janvier dernier Une affaire d'état - La tentative du sabordage du nucléaire français aux éditions Hugo Document, la France subit une "pression écologique politique". "Il faut voir les choses en face, aujourd'hui encore, quelle est la première source d'électricité décarbonée en Europe ? C'est le nucléaire !"

"L'Allemagne en sortira complètement à la fin de cette année et la Belgique en 2025. Et nous, il est encore inscrit dans la programmation pluriannuelle de l'énergie que nous devons fermer encore 12 réacteurs en plus de Fessenheim d'ici 2035, c'est complètement irresponsable et suicidaire", a-t-il conclu sur le sujet.