Le plan du gouvernement pour favoriser l'intégration des étrangers

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Aurélie Herbemont, édité par Anaïs Huet
Un comité interministériel se tient mardi matin pour favoriser l'intégration des migrants. L'une des pistes que semble privilégier le gouvernement concerne l'apprentissage du français.

Après la loi asile et immigration, le gouvernement se penche mardi sur l'intégration des étrangers, en situation régulière, qu'ils soient réfugiés ou non. Suite aux préconisations du rapport du député de la majorité Aurélien Taché, Édouard Philippe s'apprête à faire des annonces à l'issue d'un comité interministériel sur l'intégration. Europe 1 vous détaille les premières pistes.

Pour un meilleur apprentissage du français. Douze ministres, parmi lesquels ceux de l'Intérieur, l'Éducation, de la Santé et du Travail, seront aux côtés d'Édouard Philippe mardi. Le premier objectif du gouvernement est de permettre aux immigrés de mieux apprendre le français. Aujourd'hui, les cours de langue ne dépassent pas les 200 heures. Le Premier ministre devrait annoncer leur doublement, voire le triplement pour ceux qui ne savent ni lire ni écrire en arrivant en France. Pour que ces exilés puissent aller à l'école, des offres de garde d'enfants seront développées.

Un entretien d'orientation professionnel. Le deuxième axe de ce plan d'intégration concerne l'insertion professionnelle. Les étrangers bénéficieront d'un entretien d'orientation, entre bilan de compétences et aspirations professionnelles, pour les diriger vers les formations adaptées.

Les traumatismes des réfugiés mieux pris en compte. Une autre mesure pourrait voir le jour, celle de la prise en charge des troubles post-traumatiques des réfugiés. Après la fermeté de la loi asile et immigration, place au volet "humanité" pour mieux accueillir ceux qui ont le droit de rester en France. De quoi rassurer, peut-être un peu, les élus de la majorité mal à l'aise avec la loi Collomb.