Le Maire: "Tous les électeurs prêts à l'alternance sont les bienvenus" à la primaire

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avec AFP
"Ceux qui sont prêts à signer la charte de l'alternance sont les bienvenus", lance l'ancien ministre dans le JDD. 

Bruno Le Maire, chantre du renouveau, considère que "tous les Français" prêts à "tourner la page du socialisme" sont "bienvenus" à la primaire de la droite et appelle à "un choix positif" pour ce scrutin, dans une interview au Journal du Dimanche.

"Le vieux système politique est mort". Prié de dire comment il se situe là où Nicolas Sarkozy s'adresse au noyau dur de droite et Alain Juppé aux "Français de bonne volonté" adhérant aux valeurs républicaines de droite et du centre, le député LR de l'Eure rétorque: "Je m'adresse à tous les Français qui considèrent qu'il est temps de passer à autre chose. Je les appelle à faire un choix positif à la primaire. Pas un choix par défaut". "Je ne suis en guerre contre personne dans ma famille politique. Si Alain entrait ici (ndlr : dans le café), on prendrait un café et ça se passerait très bien. Mais je dis aux Français : c'est le moment ! En 2022, il sera trop tard", lance cet ex-ministre de 47 ans, pour lequel "le vieux système politique est mort".

"Vol de la primaire par la gauche" ? Quid des craintes des sarkozystes d'un "vol de la primaire par la gauche", via des électeurs qui voudraient voter Alain Juppé pour contrer Nicolas Sarkozy? "Redouter le vol d'une élection par les électeurs, c'est ne pas croire dans la démocratie. Tous les électeurs qui sont prêts à signer la charte de l'alternance, et donc à tourner la page du socialisme, sont les bienvenus", lance-t-il. Quant au fait qu'il ne décolle pas dans les sondages, en lutte pour la troisième place avec François Fillon loin derrière les deux favoris, Bruno Le Maire demande ne pas "confisquer" l'élection au vu des sondages, car "il y a eu ces dernières années assez de surprises électorales en France pour qu'on fasse preuve d'un peu de modestie".

"Notre vie politique a besoin de transparence". Lui qui a affirmé ne pas vouloir attaquer ses adversaires justifie ses tweets sur ses comptes de campagne en plein reportage d'Envoyé spécial sur l'affaire Bygmalion par la défense de ses "convictions : notre vie politique a besoin de transparence". Interrogé sur la manière dont il se prépare au premier débat télévisé de la primaire jeudi, le député de l'Eure assure que "lundi, mardi, mercredi, c'est free". "Je vais courir, lire et me promener avec mes enfants. Parce que je veux arriver à ce débat libre, détendu et cool", glisse-t-il.


Bruno Le Maire : "le vainqueur de la primaire...par Europe1fr