Jean-Claude Mailly, ex-leader de FO, renonce à siéger au Conseil économique et social européen

Jean-Claude Mailly a quitté la tête de Force ouvrière en avril.
Jean-Claude Mailly a quitté la tête de Force ouvrière en avril. © LUDOVIC MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à
L'ancien leader de Force ouvrière a annoncé dans un tweet qu'il renonçait à siéger au Conseil économique et social européen, où il devait prendre en août un mandat FO.

Jean-Claude Mailly, qui a quitté la tête de Force ouvrière en avril, renonce à siéger au Conseil économique et social européen, où il devait prendre en août un mandat FO, a-t-il annoncé mercredi dans un tweet.

"J'ai décidé de ne pas siéger pour FO au comité économique et social européen". "Pour être fidèle à mes conceptions en matière de liberté, de responsabilité et continuer à défendre librement mes idées, j'ai décidé de ne pas siéger pour FO au comité économique et social européen", a-t-il tweeté. Sa nomination dans cette instance avait fait grincer des dents chez FO, encore plus après que Jean-Claude Mailly eut rejoint la société de conseil de Raymond Soubie, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.

L'incompréhension des militants.Son successeur, Pascal Pavageau, avait récemment rapporté "une colère" des militants lorsque ceux-ci avaient appris qu'il allait rejoindre cette entreprise de conseil.  "Il y a une vraie colère, une vraie grogne interne à FO, des militants qui me disent : 'puisque Jean-Claude Mailly s'était auto-désigné au Cese européen (en tant que FO, ndlr) il y a une incompatibilité entre un tel choix professionnel [...] et le fait de garder un mandat à Force Ouvrière'", avait-il expliqué sur Public Sénat.

Pascal Pavageau s'était abstenu ensuite de commentaires, évoquant simplement des "choix à faire" pour son prédécesseur. Le passage de relais entre lui et Jean-Claude Mailly, resté 14 ans à la tête de FO, s'est déroulé fin avril dans une atmosphère électrique.