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«Israël assassin», «Yaël complice» : Yaël Braun-Pivet visée par des tags antisémites lors de sa visite à l'université Lyon III

Jean-Luc Boujon (correspondant d'Europe 1 à Lyon) // Crédit photo : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP . 1 min

La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a été accueillie ce jeudi après-midi par des tags antisémites en marge de sa visite à l'université Lyon III. "Yaël complice", "Yaël, casse-toi", "Israël assassin" pouvait-on lire sur les murs de l'université avant qu'ils ne soient effacés. 

Yaël Braun-Pivet était attendue pour 17 heures à l'université Lyon III où elle devait tenir une conférence. Mais dès le début de l'après-midi, des étudiants pro-palestiniens ont couvert les murs de la fac de tags hostiles à la présidente de l'Assemblée nationale et à Israël. "Yaël complice", "Yaël casse-toi", "Israël assassin", pouvait-on lire sur les murs de Lyon III. Des tags rapidement effacés. 

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"On a l'impression en fait qu'elle milite activement pour un État qui n'est pas le nôtre"

Mais quelques minutes plus tard, ces mêmes étudiants activistes sont parvenus à pénétrer sur le campus pour signifier à Yaël Braun-Pivert qu'elle n'était pas la bienvenue : "Complices du génocide, hors de nos facs", crient ces manifestants. Ricardo, étudiant communiste, était parmi eux : "Ce n'est même pas sa venue en elle-même qui me choque, c'est son activisme pro-Israël qui est assez choquant. On a l'impression en fait qu'elle milite activement pour un État qui n'est pas le nôtre. Nous sommes en France, et en France, on défend les citoyens français et on n'est pas là à soutenir un génocide en Palestine". 

 

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Finalement, le campus a été évacué et le périmètre sécurisé par les forces de l'ordre, CRS et gendarmes mobiles venus en nombre. Et Yaël Braun-Pivet a pu arriver à Lyon III, elle y tenait absolument : "Il est particulièrement dommageable que certains préfèrent l'invective et l'obstruction plutôt que le dialogue. Je suis ici aujourd'hui pour échanger avec les étudiants. C'est eux qui m'ont invité et j'aurais trouvé cela très grave, dans notre démocratie, que je ne puisse pas le faire. Et c'est pour ça que j'ai tenu absolument à maintenir ma présence dans l'université. En tout cas, moi, je ne renoncerai jamais". 

La présidente de l'Assemblée nationale, qui, avec une demi-heure de retard, a donc pu tenir sa conférence devant un parterre d'une certaine d'étudiants et dans une université enfin redevenue calme.