Florian Philippot était l'invité de la matinale d'Europe 1, vendredi. 0:58
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Invité d'Europe 1, vendredi, le chef des Patriotes a estimé que "dans n'importe quelle démocratie, Christophe Castaner aurait déjà été démissionné" après son tweet polémique sur les événements survenus le 1er mai à Paris. 
INTERVIEW

"On a non plus un ministre de l'Intérieur mais un menteur de l'Intérieur", estime Florian Philippot à propos de Christophe Castaner, sous le feu des critiques après ses propos sur l'intrusion de manifestants dans l'enceinte de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, contredits par une vidéo. 

"Il s'est précipité sur un fait, il n'avait pas d'information"

"C'est très grave", a encore jugé le chef de file des Patriotes, invité d'Audrey Crespo-Mara, vendredi matin sur Europe 1. "Dans n'importe quelle démocratie, Christophe Castaner aurait déjà été démissionné. Il s'est précipité sur un fait, il n'avait pas d'information, ou il avait les informations que nous avons aujourd'hui et il a donc menti, dans le but d'entretenir une atmosphère de tension, de division, d'amalgamer les manifestations avec la violence."

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Mercredi soir, Christophe Castaner avait twitté : "Ici, à la Pitié-Salpêtrière, on a attaqué un hôpital. On a agressé son personnel soignant. Et on a blessé un policier mobilisé pour le protéger. Indéfectible soutien à nos forces de l'ordre : elles sont la fierté de la République". Mais une vidéo diffusée jeudi sur les réseaux sociaux a depuis infirmé ce récit, montrant des manifestants au visage découvert, sans violence. Plusieurs responsables politiques ont appelé à la démission du ministre de l'Intérieur

"Ça ne s'est pas du tout passé comme on l'a dit"

"Ça ne s'est pas du tout passé comme on l'a dit, il y a même des gens qui fuyaient la police", a poursuivi Florian Philippot sur Europe 1 à propos de ces vidéos, appelant, lui aussi, à une démission de Christophe Castaner "dans la journée". "Il faut qu'il arrête, là ! Il ne joue plus au poker. Il a menti, il a perdu", a justifié l'ancien bras droit de Marine Le Pen. 

"Je pense que sur tout ce qui se passe en terme de maintien de l'ordre depuis le début du mouvement des gilets jaunes, il faudrait une large commission parlementaire qui aille au bout des choses et qui soit intransigeante", a encore asséné Florian Philippot. "On voit beaucoup trop de choses qui sont inadmissibles, on voit beaucoup trop de policiers qui se comportent en cow-boys, on voit beaucoup trop de violences".