Inondations : le gouvernement va se pencher sur les alertes météo

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Alexandre Kara et B.B , modifié à
Certains responsables de l'opposition ont stigmatisé Météo France.

"Je me pose beaucoup de questions sur la manière dont travaille Météo France". Christian Estrosi, le maire de Nice - une ville touchée, comme d’autres, par de violentes précipitations samedi soir -, a estimé sur Europe 1 que l’agence météorologique est en faute. Eric Ciotti, député LR, a abondé dans son sens sur Twitter. Et au sein du gouvernement, on s'interroge.

La prévention est au cœur de la réflexion de l'équipe gouvernementale. Dans les prochains jours, c'est la question des alertes de Météo France qui va être évaluée, et principalement leurs banalisations. Depuis plusieurs mois, il y a en effet eu des dizaines d'alertes météo sans qu'il y ait eu de conséquences graves derrière. Les pouvoirs publics cherchent donc un moyen de donner une information plus efficace, qui permette d'améliorer l'alerte et de concerner davantage les gens.

Si l'on en croit le Conseil régional, une alerte rouge, dans le cas présent, aurait néanmoins permis de diminuer les risques. On pense notamment au concert de Johnny Hallyday ou au match de football entre Nice et Nantes, qui auraient pu être annulés plus tôt. Au ministère de l'Intérieur, on relativise en estimant que cela aurait certes peut-être pu limiter le danger, mais cela n'aurait pas épargné les victimes.