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avec AFP / Crédit photo : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Gérald Darmanin a souhaité mardi que des "mesures de fermeté" contre "l'immigration irrégulière" et la "délinquance des étrangers" soient "adoptées d'ici la fin de l'année", au lendemain du rejet de son projet de loi à l'Assemblée nationale.

Gérald Darmanin a souhaité mardi que des "mesures de fermeté" contre "l'immigration irrégulière" et la "délinquance des étrangers" soient "adoptées d'ici la fin de l'année", au lendemain du rejet de son projet de loi à l'Assemblée nationale. "Je regrette que nous perdions du temps pour protéger les Français", a déclaré devant la presse le ministre de l'Intérieur, lors d'un déplacement au commissariat de Maisons-Alfort dans le Val-de-Marne.

Rejeté lundi par une motion votée par les oppositions, son projet de loi sera désormais discuté au sein d'une commission mixte paritaire (CMP), composée de sept députés et de sept sénateurs. "Je veux très rapidement pour les policiers, pour les magistrats, pour les préfets, des mesures de fermeté", assurant que son texte était "plébiscité par les Français". 

"On a joué contre la France"

Gérald Darmanin a également annoncé qu'il se rendrait mercredi à Calais pour rencontrer des policiers et des gendarmes engagés dans la lutte contre l'immigration clandestine. Le locataire de la place Beauvau entend prouver sa détermination à rester en poste. "Ce n'est pas un texte pour moi, c'est un texte pour les Français. C'est un projet de loi qui est soutenu par la population, tous les sondages le montrent. Ce sont des mesures de fermeté qu'ont pris beaucoup de pays autour de nous. J'ai donc regretté la politique politicienne et les alliances contre-nature. On a joué contre la France", a-t-il asséné. 

L'amertume se ressent encore dans la voix de Gérald Darmanin, au lendemain du camouflet subi à l'Assemblée. L'ancien maire de Tourcoing a du mal à digérer la trahison des Républicains, son ancienne famille politique. Celui qui a longtemps été présenté comme le seul ministre capable de travailler avec la droite n'obtient même plus les faveurs d'Eric Ciotti qui souhaite désormais échanger avec sa supérieure, Elisabeth Borne