Hulot "met le doigt où ça fait mal" sur l'ultra-libéralisme, selon Marine Le Pen

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avec AFP , modifié à
"Fin de la mascarade" a aussi lancé mardi sur Twitter Jordan Bardella, le porte-parole de RN, réagissant au départ surprise de Nicolas Hulot du gouvernement. 

Nicolas Hulot, qui a annoncé mardi sa démission du gouvernement où il était ministre de la Transition écologique, "met le doigt où ça fait mal" quand il dénonce "la soumission du gouvernement (...) au modèle économique ultra-libéral", a estimé Marine Le Pen.

"Lorsque Nicolas Hulot dénonce la soumission du gouvernement aux critères de Maastricht, à l'économie financiarisée, au modèle économique ultra-libéral, il met le doigt là où ça fait mal !", a tweeté la présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN) et ancienne finaliste de la présidentielle 2017.

Une nomination qui était "un leurre". "La nomination de Nicolas Hulot était un leurre depuis le départ. L'écologie et la défense de l'environnement sont totalement incompatibles avec le modèle économique ouvert et mondialisé d'Emmanuel Macron. Fin de la mascarade !", a ajouté Jordan Bardella, porte-parole du RN, également sur Twitter.

Une décision "difficile", a jugé Hulot. "Je vais prendre la décision la plus difficile de ma vie. Je ne veux plus me mentir. Je ne veux pas donner l'illusion que ma présence au gouvernement signifie qu'on est à la hauteur sur ces enjeux-là et donc je prends la décision de quitter le gouvernement", a déclaré le ministre sur France Inter, des sanglots dans la voix. "Ne me voyez aucune ambition politique. C'est terminé", a-t-il ajouté, annonçant alors qu'il quittait la politique.