Gérald Darmanin assuré de conserver son poste de ministre de l'Intérieur dans le futur gouvernement Attal

Gérald Darmanin
Alors que Gabriel Attal vient d'être nommé à Matignon, et que le remaniement du gouvernement est attendu, des rumeurs circulaient notamment sur la supposée volonté de Gérald Darmanin de succéder à Catherine Colonna. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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Alors qu'un nouveau gouvernement doit être nommé dans les tout prochains jours, Gérald Darmanin va rester au poste de ministre de l'Intérieur, selon les informations d'Europe 1. Le locataire de la place Beauvau a été conforté au terme d'un échange avec le président Emmanuel Macron.

Alors que Gabriel Attal vient d'être nommé à Matignon, et que le remaniement du gouvernement est attendu, des rumeurs circulaient notamment sur la supposée volonté de Gérald Darmanin de succéder à Catherine Colonna au Quai d'Orsay.  Selon nos informations, Gérald Darmanin restera au poste de ministre de l'Intérieur après un échange avec le président de la République.  Un peu plus tôt dans la journée, il avait déclaré ne "pas avoir fini sa mission" au ministère de l'Intérieur, avec les Jeux olympiques en ligne de mire, balayant ainsi les rumeurs sur son éventuel changement de portefeuille ministériel. 

 

"Je ne suis pas homme à me dérober"

"Chacun a vu que je n'avais pas fini ma mission au ministère de l'Intérieur", notamment au vu de la "perspective absolument énorme" que sont les JO-2024 en matière de sécurité, a-t-il confié à la presse dans les locaux de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) à Levallois-Perret, à l'occasion de l'installation de sa nouvelle directrice, Céline Berthon. 

Le ministre a insisté sur les risques d'insécurité qui pèsent sur la cérémonie d'ouverture "particulièrement originale" sur la Seine, une première dans l'histoire des Jeux, évoquant le "contexte de guerre israélo-palestinienne et de menace islamiste extrêmement forte" en France. "Je ne suis pas homme à me dérober aux côtés des gendarmes, des policiers, des préfets, qui, à 100 jours du relais de la flamme et à 200 jours des Jeux olympiques, vont risquer leur vie et mettre leur réputation en jeu. (...) Et vous savez, de là où je viens, on aime bien terminer ce qu'on fait", a ajouté le ministre.