L'ancien ministre de l'Intérieur Matthias Fekl demande la levée de sa protection policière

Matthias Fekl n'a été ministre de l'Intérieur que quelques mois (photo d'archives).
Matthias Fekl n'a été ministre de l'Intérieur que quelques mois (photo d'archives). © THOMAS SAMSON / AFP
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"J'ai écrit au ministre de l'Intérieur pour lui demander une levée discrète et prochaine de ma protection", indique l'ancien ministre au "Parisien".

Il n'a été ministre de l'Intérieur que quelques mois, de mars à mai 2017. Pourtant, Matthias Fekl bénéficie toujours de la protection de deux officiers de sécurité du Service de la protection (SDLP). "C'est un peu spécial à vivre", confie l'ancien ministre au Parisien, vendredi, expliquant avoir demandé la levée de ce dispositif. 

Une protection "d'après fin de fonctions". Aujourd'hui associé au sein d'un cabinet d'avocats, Matthias Fekl explique qu'il bénéficie d'une protection "dite 'd'après fin de fonctions'", qui "peut-être liée au contexte général, à la gravité des décisions prises lorsque nous étions en fonction, ainsi qu'aux informations sensibles auxquelles nous avons eu accès". 

"Une levée discrète et prochaine". "Vu la brève durée de mes fonctions place Beauvau, j'avais écrit dès 2017 à Gérard Collomb, mon successeur, pour lui demander une évaluation de la menace à mon encontre", poursuit l'ex-ministre. "Ses services avaient répondu à mon équipe de sécurité que mon indice UCLAT (unité de coordination de la lutte antiterroriste, ndlr) n'avait pas changé, et donc que ma protection était maintenue." Et d'ajouter : "N'ayant pas aujourd'hui connaissance de menaces me concernant, j'ai écrit au ministre de l'Intérieur pour lui demander une levée discrète et prochaine de ma protection."