Élisabeth Borne 1:24
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Jacques Serais, édité par Gauthier Delomez , modifié à
La coupure des antennes-relais pourrait être une des conséquences des éventuels délestages cet hiver. Cela signifie qu'il n'y aurait plus de réseau dans certaines zones et durant plusieurs heures. Un scénario envisagé par le gouvernement qui tente d'anticiper les conséquences éventuelles de ces coupures.

Des zones sans électricité, et sans réseau, durant plusieurs heures du fait de la non-alimentation des antennes-relais... C'est bel et bien un scénario envisagé par l’exécutif. Cet hiver, ce pourrait être une des conséquences des éventuels délestages. "On parle là d’ultimes recours. Mais oui, on s’y prépare", précise un proche conseiller d’un ministre auprès d'Europe 1. Matignon suit d'ailleurs le dossier de près.

Aurélien Rousseau, le directeur de cabinet de de la Première ministre Élisabeth Borne, pilote chaque semaine une "cellule interministérielle de crise" pour tenter d’anticiper toutes les conséquences des éventuelles coupures d’électricité ces prochains mois.

Préserver le 112

"Ce que l’on essaie par exemple d’identifier, ce sont les équipements à préserver à tout prix, comme les moyens de communication des hôpitaux", décrypte un conseiller. Il est également question de préserver dans de telles circonstances le 112, le numéro d’appel d’urgence, pour les téléphone mobiles.

Mais l’exécutif veut à tout prix éviter d’en arriver là. "Vu la place prépondérante que le téléphone a pris dans nos vies, le sujet est délicat", analyse un autre conseiller. Un sujet explosif pour le gouvernement, alors que RTE, le gestionnaire du réseau électrique, a alerté vendredi dernier sur un risque "élevé" de tensions en janvier.