RTE a estimé qu'il existait désormais un risque "élevé" de tensions sur le réseau électrique français en janvier. 1:11
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avec AFP , modifié à
Le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE a estimé vendredi qu'il existait désormais un risque "élevé" de tensions sur le réseau électrique français en janvier, en raison du redémarrage de réacteurs nucléaires EDF à l'arrêt plus lent que prévu.

Le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE a estimé vendredi qu'il existait désormais un risque "élevé" de tensions sur le réseau électrique français en janvier, en raison du redémarrage de réacteurs nucléaires EDF à l'arrêt plus lent que prévu.

Le risque de recours au dispositif Ecowatt (et en particulier au signal d'alerte rouge) apparaît "élevé sur le mois de janvier mais dépendra largement des conditions climatiques et de la possible survenue d'une vague de froid même modérée", selon l'actualisation mensuelle des "perspectives pour le système électrique publiée" par RTE.

 

Le risque d'appeler les Français à réduire leur consommation électrique a augmenté

En clair : le risque que RTE appelle les Français à réduire leur consommation électrique en janvier, sous peine de coupures de courant, a augmenté, notamment car la maintenance des réacteurs d'EDF a pris du retard en raison d'une grève.

Seuls de l'ordre de 40 gigawatts (GW) de puissance du parc nucléaire devraient être disponibles début janvier, selon la prévision de RTE, contre 45 GW prévu par RTE le 14 septembre. Cela correspond à environ 65% de la capacité nucléaire installée. EDF, de son côté, prévoyait la semaine dernière dans son calendrier officiel une disponibilité de 48 GW au 1er janvier.