électricité 1:06
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Guillaume Dominguez , modifié à
RTE a estimé vendredi qu'il existait désormais un risque "élevé" de tensions sur le réseau électrique français en janvier, en raison du redémarrage de réacteurs nucléaires EDF à l'arrêt plus lent que prévu. Une annonce pessimiste qui pourrait entraîner des risques de délestage du réseau pour éviter un black-out. Tour d’horizon du vocabulaire de la pénurie d'électricité.

La menace réapparaît. Le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE a estimé vendredi qu'il existait désormais un risque "élevé" de tensions sur le réseau électrique français en janvier, en raison du redémarrage de réacteurs nucléaires EDF à l'arrêt plus lent que prévu. EDF mise sur 65% de la capacité du parc nucléaire. Un scénario pessimiste qui pourrait, d'après les autorités, entraîner des délestages du réseau pour éviter un black-out. Délestage, black-out, de quoi parle-t-on ?

Le délestage, une coupure de courant volontaire

Les délestages sont des coupures de courant volontaire, qui permettent de soulager le réseau électrique en cas de trop fortes tensions. Par exemple, lorsque les consommateurs allument en même temps leurs chauffages électriques en période de grand froid. Ces coupures de courant sont ciblées, tournantes et temporaires. Ce qui signifie qu'elles vont viser à tour de rôle certaines zones du réseau, comme des communes ou des quartiers de grandes villes et ne dureront pas plus de deux heures, sur des plages horaires spécifiques, de 8 heures à 13 heures et de 17h30 à 20h30. 

Le délestage fait partie de la panoplie habituelle destinée à éviter le black-out, c'est-à-dire la panne généralisée et incontrôlée du réseau, en cas de trop forte tensions. Certains usagers classés "sensibles" ne sont pas coupés, comme les hôpitaux, les sites de défense nationale, de sécurité, ou les industries à risques.