Marion Maréchal a appelé dimanche les électeurs de droite à la rejoindre 1:02
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avec AFP / Crédits photo : AFP , modifié à
Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête aux prochaines élections européennes, a appelé dimanche les électeurs de droite à la rejoindre. La nièce de Marine Le Pen, qui a épargné le RN dans son discours, s'est notamment adressée à l'eurodéputé LR François-Xavier Bellamy, pour lui dire explicitement qu'il "devrait être à (ses) côtés" lors de cette campagne.

La tête de liste de Reconquête aux européennes, Marion Maréchal a appelé dimanche les électeurs de droite à la rejoindre, ciblant tout particulièrement LR dont elle a accusé ses dirigeants "d'avoir trop souvent trahi les intérêts de la France". "Je lance un appel à tous les électeurs LR, à tous les électeurs de droite : rejoignez-nous", a-t-elle lancé lors de son entrée en campagne, à l'occasion des universités du mouvement d'extrême droite en Provence, dans les environs de la ville thermale de Gréoux-les-Bains.

La nièce de Marine Le Pen, qui a épargné le RN dans son discours, s'est adressée directement à l'eurodéputé LR François-Xavier Bellamy, pour lui dire explicitement qu'il "devrait être à (ses) côtés" lors de cette campagne.

LR a "trop souvent trahi les intérêts des Français", selon Marion Maréchal

Dans une intervention d'une quinzaine de minutes face à plus de 2.000 personnes et sous un soleil de plomb, Marion Maréchal a surtout étrillé Les Républicains, les accusant d'avoir "trop souvent trahi les intérêts des Français" et de ne plus être "légitimes à porter les aspirations nationales de nos compatriotes".

"Construisez avec nous la grande force politique dont la France a besoin pour changer radicalement le cap de l'Union européenne", a appelé la candidate de Reconquête, dans un message qui visait à rassembler face au risque d'une droite et d'une extrême droite divisée lors des élections européennes du 9 juin prochain.

Dans son retour à la politique, celle qui a été députée entre 2012 et 2017 avant de se mettre en retrait, a également fustigé l'immigration, appelant à un "grand mouvement européen" pour y mettre fin. "Nous ne sommes pas une terre d'islam, de charia et de terrorisme", a-t-elle affirmé sous les applaudissements, défendant à plusieurs reprises "la culture européenne", comme Éric Zemmour qui s'est exprimé avant elle.