Renaissance, LREM, européennes, FREDERICK FLORIN / AFP 1280 1:24
  • Copié
Jean-Rémi Baudot, édité par Grégoire Duhourcau , modifié à
Pour remobiliser son électorat avant le scrutin européen du 26 mai, La République en matche organise des petites réunions parallèlement aux grands meetings. Le parti revendique une dizaine d'événements de ce type chaque soir en France.
REPORTAGE

À moins d'une semaine des élections européennes, la campagne entre dans sa dernière ligne droite. Et du côté de LREM, on multiplie les petites réunions parallèlement aux grands meetings. La liste Renaissance mise sur ces formats pour se relancer.

Un format qui "crée un peu de proximité"

Jeudi soir, c'était dans une école municipale de Vanves, dans le sud de Paris. Dans une salle comble, une centaine de personnes écoutent trois colistiers de la liste Renaissance dans un réfectoire. Des chaises en plastique, un semblant d'estrade, le décor "crée un peu de proximité avec les citoyens, avec les marcheurs", témoigne sur Europe 1 une femme présente dans la salle.

>> De 7h à 9h, c’est deux heures d’info avec Nikos Aliagas sur Europe 1. Retrouvez le replay ici

Les prises de parole sont calibrées, environ 15 minutes environ par intervenant, avant le temps des questions réponses avec la salle. Le micro circule de mains en mains et les participants sont convaincus par le format. Preuve en est, il est difficile de trouver une voix discordante.

"C'est le meilleur des formats. On entend les questions, on peut y répondre longuement"

Loin des salles surchauffées des grands meetings, le format est plébiscité par les candidats. Bernard Guetta, numéro 8 de la liste Renaissance, a déjà participé à une une quarantaine de ces petites réunions : "C'est le meilleur des formats. On entend les questions, on peut y répondre longuement, vraiment. En une minute 30, je suis incapable d'expliquer ce que je veux pour l'Union européenne. Il faut du temps." Au total, La République en marche revendique une dizaine d'événements comme celui-ci chaque soir dans toute la France. L'objectif est simple, tenter de remobiliser l’électorat macroniste avant le scrutin du 26 mai.