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Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/ CNews/ Les Echos, Eric Zemmour est revenu sur les propos polémiques de la ministre de l'Éducation, Amélie Oudéa-Castera, qui a déclaré avoir scolarisé ses enfants dans un établissement privé à la suite des dysfonctionnements de leur école publique. Pour le président de Reconquête!, la nouvelle ministre se cache derrière des fausses excuses. 

"La ministre fait comme tous les Français". Lors de son premier déplacement, la ministre de l'Éducation a attisé vendredi la colère généralisée des syndicats enseignants en justifiant sa décision de transférer ses enfants vers le privé par sa "frustration" devant les "paquets d'heures qui n'étaient pas sérieusement remplacées" dans le public. Une déclaration qui avait relancé l'éternel débat opposant l'école privée à l'école publique en France. Face à la polémique, Amélie Oudéa-Castera a présenté ses excuses.  Invité du Grand Rendez-vous d'Europe 1/ CNews/ Les Echos, Eric Zemmour a qualifié la marche arrière de la ministre de "soumission immédiate" avant de donner son point de vue sur le système scolaire en France. 

"Je crois qu'aujourd'hui le privé est devenu paradoxalement le dépositaire des méthodes anciennes et excellentes que le public utilisait jadis", a déclaré le candidat à l'élection présidentielle de 2022. "Les parents mettent leurs enfants dans le privé pour éviter les ravages de la baisse de niveau", a-t-il ajouté.

"Le sujet de fond, c'est l'effondrement du système scolaire" 

Eric Zemmour a aussi tenu à recentrer le débat. Pour lui, le débat entre les écoles privées et publiques ne tient plus en 2024. "Il faut prendre un peu de hauteur, le vrai sujet de fond c'est l'effondrement du système scolaire", a-t-il indiqué.

Sur le fait qu'une ministre reconnaisse avoir placé ses enfants dans le privé à cause "des heures pas remplacées", le président de Reconquête! n'arrive pas à se montrer choqué. "Elle s'accroche à quelque chose de marginal, même si cela est agaçant de voir des heures ne pas être remplacées", a-t-il expliqué. Pour l'essayiste, les véritables raisons se trouvent dans "la violence, le wokisme, et la théorie du genre" qui pénètre les établissements publics.