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Alexandre Chauveau, édité par Gauthier Delomez , modifié à
C'est ce dimanche à 20 heures que l'on saura qui d'Éric Ciotti ou de Bruno Retailleau prendra la tête des Républicains. Les adhérents du parti ont jusqu'à 18 heures pour s'exprimer dans un scrutin interne. Le futur vainqueur devra assumer plusieurs missions, telles que le rassemblement de la droite.

Qui d'Éric Ciotti ou de Bruno Retailleau prendra la tête des Républicains ? Ce dimanche, les adhérents du parti ont jusqu'à 18 heures pour désigner le successeur de Christian Jacob. Le nom du gagnant sera révélé à 20 heures sur TF1, au lendemain de l'élection de Marine Tondelier à la tête d'Europe-Écologie Les Verts. Le vainqueur, qui que ce soit, aura la lourde tâche de reconstruire un parti en panne d’électeurs, et plusieurs missions à relever.

La première mission sera de rassembler la droite. Un exercice qui ne semble pas si simple au regard de la semaine qui vient de s'écouler, entre les deux tours du scrutin interne.

Inclure ses concurrents dans la gouvernance LR

La campagne s'est en effet tendue entre Éric Ciotti et Bruno Retailleau, deux personnalités que l'on disait plutôt proches idéologiquement. Le vainqueur devra ainsi inclure son concurrent dans la gouvernance du parti et laisser une place à Aurélien Pradié, arrivé troisième dimanche dernier.

Reconstruire le parti

Le prochain président des Républicains devra également reconstruire le parti. D'abord idéologiquement, en s'appropriant d'autres thèmes que la sécurité et la baisse des impôts. Bruno Retailleau et Éric Ciotti veulent ainsi réinvestir le champ des idées en créant par exemple un média des Républicains ou une école de formation. L'objectif est de recréer un espace entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Pour cela, les deux candidats se sont engagés à transformer le parti, à commencer par le siège situé rue de Vaugirard à Paris. Ce dernier pourrait changer car il est jugé trop coûteux et assimilé aux récentes défaites de la droite.

Préparer les prochaines échéances électorales

Enfin, les deux candidats ont fait campagne sur la volonté de redonner la parole aux militants, par des référendums internes notamment. Le futur vainqueur aura aussi la tâche de préparer le parti aux élections européennes de 2024 et trancher suffisamment tôt la question du candidat de la droite pour la présidentielle de 2027.