Depuis ce week-end, les rumeurs enflent autour d'une possible dissolution de l'Assemblée nationale. 1:19
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Jacques Serais, édité par Ophélie Artaud , modifié à
Alors que la rumeur d'une dissolution de l'Assemblée nationale ne cesse d'enfler, la majorité et les oppositions semblent prêtes en cas de nouvelles élections législatives. Du côté de la France Insoumise et du Rassemblement national, certains députés les réclament même. Mais rien n'indique que cela changerait les scores dans les urnes.

C'est la question que l'on se pose en ce moment : Emmanuel Macron va-t-il dissoudre l'Assemblée nationale ? La rumeur a enflé tout le week-end. Selon le Journal du Dimanche, le président de la République y réfléchit sérieusement. Le scénario serait même déjà prêt. La majorité aurait d'ailleurs établi un protocole de dissolution avec un planning très précis.

Du côté de Renaissance, tout semble prêt pour une nouvelle campagne

Renaissance prévoit par exemple une réunion avec le MoDem de François Bayrou et Horizons d'Édouard Philippe. Le parti présidentiel a également fixé qu'à J+3 après la dissolution, sa commission d'investiture désignera les candidats aux législatives. Un séminaire de formation des aspirants députés est même acté pour se dérouler à J+5. Tout semble prêt pour une nouvelle campagne. Et si Emmanuel Macron y réfléchit, les Insoumis, comme Clémentine Autain, la réclament.

"On est prêts. Non seulement on a les idées, le projet, les candidatures, mais nous avons même stocké du papier en cas de dissolution précipité. Il ne faut jamais avoir peur de retourner devant le peuple", a déclaré la députée LFI sur Radio J.

Même son de cloche de l'autre côté de l'hémicycle, avec le député du Rassemblement national, Sébastien Chenu. "Nous sommes prêts et nous sommes prêts à partir en campagne, nous sommes prêts à gouverner le pays", a-t-il insisté sur BFM. Selon un sondage de l'Ifop pour le JDD, le RN serait en progression de près de deux points en cas de nouvelles élections. Mais le score des candidats du parti présidentiel serait, lui, quasi identique à juin dernier. Une dissolution ne changerait donc pas forcément la donne à l'Assemblée.