Diminution des contrats aidés : une décision "inacceptable" et "intenable"

Le Parti socialiste dénonce la diminution des emplois aidés, "nouveau coup dur pour les collectivités locales" et dont l'école sera la première à pâtir
Le Parti socialiste dénonce la diminution des emplois aidés, "nouveau coup dur pour les collectivités locales" et dont l'école sera la première à pâtir © AFP
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avec AFP , modifié à
"Pour le Parti socialiste, cette décision est inacceptable et surtout intenable tant elle va dégrader la cohésion nationale en affaiblissant fortement le fonctionnement des services publics de proximité", a déclaré le PS.

La diminution des contrats aidés décidée par le gouvernement est une "décision inacceptable et surtout intenable tant elle va dégrader la cohésion nationale", a estimé le Parti socialiste mardi dans un communiqué.

Un nouveau "coup dur pour les collectivités locales". Cette décision est "un nouveau coup dur pour les collectivités locales qui font traditionnellement appel aux emplois aidés pour remplir certaines missions de service public", explique le parti qui assure, par ailleurs, que c'est "une terrible attaque portée au secteur associatif".

L'école, particulièrement touchée. Pour le PS, "c'est l'école qui va une nouvelle fois faire les frais de la politique du gouvernement". La diminution du nombre d'emplois aidés programmée par le gouvernement inquiète les maires, habitués à recourir en métropole comme en outre-mer à ce type de contrats pour préparer notamment la rentrée scolaire.

Un outil "onéreux" et "peu efficace". Quelque 293.000 contrats de ce type sont au total programmés cette année, nettement moins que les 459.000 signés en 2016. Les emplois aidés ont "longtemps été un instrument de gestion opportune et politique", un outil "onéreux" et "peu efficace", a jugé vendredi le Premier ministre Edouard Philippe.