Des perquisitions ont été menées en février chez Jean-Christophe Lagarde et à la mairie de Drancy

Jean-Christophe Lagarde mène la liste UDI aux élections européennes.
Jean-Christophe Lagarde mène la liste UDI aux élections européennes. © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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avec AFP , modifié à
Ces perquisitions se sont déroulées dans le cadre d'une enquête pour détournement de fonds publics. 

Des perquisitions ont été menées en février au domicile du président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde et à la mairie de Drancy, en Seine-Saint-Denis, dans une enquête pour détournement de fonds publics, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. Ces perquisitions ont été réalisées dans une enquête préliminaire du Parquet national financier (PNF), selon une source judiciaire.

"C'est une vérification normale d'un dossier qui n'a rien donné d'inquiétant", a affirmé Me Yvon Goutal, l'avocat de l'actuelle tête de liste de l'UDI pour les élections européennes.

L'épouse du président de l'UDI au cœur de la plainte 

Une plainte, notamment pour détournement de fonds publics, avait été déposée en octobre 2017 par un conseiller municipal d'opposition, Hacène Chibane, qui s'interrogeait sur l'activité d'assistante parlementaire de l'épouse de Jean-Christophe Lagarde, Aude Lavail-Lagarde, entre 2002 et 2014. Cette dernière avait démissionné de ses fonctions à l'Assemblée nationale en 2014 après qu'un militant centriste avait accusé Jean-Christophe Lagarde de l'employer illégalement.

Aude Lavail-Lagarde est aujourd'hui maire de Drancy, ayant succédé à son époux lorsque celui-ci a été rééelu aux législatives de juin 2017.

Une "plainte politique", pour l'avocat de Jean-Christophe Lagarde 

Dans sa plainte, que l'AFP a pu consulter, Hacène Chibane affirmait notamment que Jean-Christophe Lagarde "employait simultanément plusieurs autres collaborateurs pour ses activités parlementaires". Par ailleurs, "ceux-ci sont également et simultanément collaborateurs de cabinet du maire de Drancy et salariés par la commune de Drancy", ajoutait-il.

"Depuis le premier jour, c'est une plainte politique", a estimé Me Goutal, affirmant qu'il s'agissait de la "14e ou 15e action" du conseiller municipal contre Jean-Christophe Lagarde.