Des jeunes de la Nupes déversent des centaines de factures au siège d'Engie

Des militants de la Nupes ont déposé des factures devant le siège d'Engie à La Défense (Hauts-de-Seine).
Des militants de la Nupes ont déposé des factures devant le siège d'Engie à La Défense (Hauts-de-Seine). © BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP
Des centaines de factures ont été déposées devant le siège d'Engie par quelques dizaines de jeunes militants de la Nupes ce jeudi. Cette action visait aussi à faire la promotion de la "marche contre la vie chère et l'inaction climatique", organisée par la gauche politique et associative dimanche à Paris.

Quelques dizaines de jeunes militants de la Nupes ont déversé des centaines de factures jeudi devant le siège d'Engie à La Défense (Hauts-de-Seine), afin de protester contre "ceux qui profitent de la flambée des prix" de l'énergie sur le dos "des plus modestes". "Ces factures, on ne va pas les payer, on va les rendre à Engie", s'est exclamé Emma Fourreau, co-responsable des Jeunes insoumis, en renversant une brouette pleine sur le parvis de la tour de l'énergéticien, a constaté un journaliste de l'AFP.

Autour d'elle, plusieurs militants scandaient "Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère", brandissant des pancartes comme "Si le climat était au CAC 40, on l'aurait déjà sauvé". "Le gouvernement fait des coups de com' avec des cols roulés alors que des millions de jeunes doivent faire avec leur 10 m2 sous-chauffé", a dénoncé au micro Sybille Douvillez, de Place publique Jeunes.

"Un profiteur du malheur des gens" 

"Les efforts, on les fait déjà depuis des années, l'hiver dernier un tiers des jeunes avaient froid", a abondé la co-animatrice nationale des Jeunes Écolos, Camille Hachez. Cette action visait aussi à faire la promotion de la "marche contre la vie chère et l'inaction climatique", organisée par la gauche politique et associative dimanche à Paris.

 

Sa cheville ouvrière, la députée LFI Aurélie Trouvé, présente sur place, a brocardé en Engie "un profiteur du malheur des gens", qui "se gave avec une multiplication par deux de son chiffre d'affaires en un an". Selon elle, "les premiers responsables sont Emmanuel Macron et le gouvernement qui refusent de taxer les super-profits, de bloquer les prix de première nécessité et d'augmenter les salaires".