Des associations anti-homophobie veulent porter plainte contre une adhérente LREM

Dans un post Twitter, Agnès Cerighelli, une élue francilienne sans étiquette, également adhérente LREM, avait fait un rapprochement entre les nazis et la "secte LGBT".
Agnès Cerighelli devrait être traduite en justice. Cette élue francilienne sans étiquette, adhérente LREM qui s'est longtemps prétendue élue du mouvement alors que ce n'est pas le cas, est attaquée par plusieurs associations anti-homophobie, qui étudient la possibilité de porter plainte contre elle, comme l'explique Le Parisien samedi.
Un rapprochement entre nazi et LGBT
STOP Homophobie compte par exemple déposer plainte "la semaine prochaine", après la publication par Agnès Cerighelli d'un tweet dans lequel elle avait fait un rapprochement entre les nazis qui avaient imposé aux Juifs le port de l'étoile jaune et "la secte LGBT" qui "impose à tous ses membres de porter un pansement arc-en-ciel sur le visage pour afficher son prosélytisme et son communautarisme sexuels". Une allusion à une campagne de lutte contre l'homophobie invitant celles et ceux qui le souhaitaient à afficher les couleurs symboliques de la communauté LGBT. Le tweet a ensuite été supprimé.
Serial menteuse
Une autre association, SOS Homophobie, a également indiqué au Parisien "étudier la possibilité d'agir en justice" contre Agnès Cerighelli. Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'égalité hommes-femmes, a par ailleurs interpellé publiquement Twitter pour lui demander d'intervenir afin de modérer le compte de l'élue, signalé moult fois pour son homophobie. Agnès Cerighelli avait par ailleurs été épinglée en septembre dernier pour son CV mensonger et la divulgation de fausses informations.