Valérie Pécresse 2:24
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Pauline Rouquette , modifié à
À trois jours des élections régionales, Valérie Pécresse, présidente de la région en Île-de-France et candidate à sa réélection était l'invité d'Europe 1, jeudi. Accusée d’avoir fait venir de faux militants pour grossir les rangs d’un meeting politique à Brive en 2019, celle-ci se défend.
INTERVIEW

"C'est complètement faux, totale fake news !", lance Valérie Pécresse. Invitée d'Europe 1, la présidente de la région Île-de-France, candidate à sa réélection, a répondu jeudi aux accusations de Mediapart. Début juin, une enquête avait révélé que Valérie Pécresse aurait gonflé les rangs d'un meeting à Brive en 2019, avec de faux militants issus d'associations communautaires de la région.

"Je les invite à venir dans mes meetings"

Valérie Pécresse s'en défend : elle n'a pas eu recours à de faux militants. "Ça montre la fébrilité de mes adversaires", dit-elle. "Je les invite à venir dans mes meetings qui sont pleins, comme hier à Provins où nous avions une salle comble, bien plus comble que le Rassemblement national au même endroit."

Si elle évoque le Rassemblement national, Valérie Pécresse pointe par ailleurs du doigt ses autres adversaires dans une élection où "deux projets de société s'opposent", dit-elle, évoquant l'alliance de la gauche avec "l'extrême gauche". "Je crois que la gauche républicaine, cette gauche sociale démocrate qui a les valeurs de la République au coeur a rendez-vous avec l'histoire parce qu'elle va devoir choisir entre faire barrage aux extrêmes et à Monsieur Mélenchon dont les dérives sont clairement anti-républicaines, ou s'allier avec", affirme la présidente sortante de la région Île-de-France. "Je pense que la gauche doit faire une cloison étanche avec cette ultra-gauche, tout comme nous, à droite, nous faisons une cloison étanche avec le Rassemblement national."