Dans le Gers, Marine Le Pen accueillie par ... un concert de casseroles

Avant son discours, à Mirande, dans le Gers, Marine Le Pen a bruyamment été accueillie, jeudi après-midi.
Avant son discours, à Mirande, dans le Gers, Marine Le Pen a bruyamment été accueillie, jeudi après-midi. © AFP
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avec AFP , modifié à
Une centaine de personnes ont bruyamment manifesté leur désaccord à la venue de la candidate FN à la présidentielle à Mirande, jeudi après-midi.

Une centaine de personnes se sont réunies bruyamment à Mirande, dans le Gers, jeudi après-midi avec un concert de casseroles pour protester contre la venue pour une réunion publique de la candidate FN à la présidentielle Marine Le Pen.

La présidente du FN ou son parti sont mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires, et Marine Le Pen a répété jeudi qu'elle ne se rendrait pas vendredi à une convocation des juges dans l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires dans son entourage.

"Grippe aviaire et peste brune". Les manifestants, réunis à l'appel d'un "collectif anti-fasciste gersois", agitaient des drapeaux anarchistes, de la CGT du Gers, du NPA, du Parti communiste français. "Grippe aviaire et peste brune, le Gers n'a pas mérité ça", pouvait-on lire sur une banderole. "Coucou, on est là, le Gers résiste au FN" ou "Ne vous trompez pas d'ennemi", pouvait-on lire sur des pancartes.

Une centaine de gendarmes mobilisés. Le commandement du groupement de gendarmerie départementale du Gers a indiqué que deux escadrons de gendarmerie mobile, soit environ 120 personnes, plus 50 gendarmes départementaux, avaient été mobilisés pour assurer la sécurité de la manifestation.

Des camions avec des grilles anti-émeutes et anti-projections avaient été disposés à quelques pas de la salle où Marine Le Pen devait s'exprimer à 18 heures. Aucun heurt n'avait été constaté peu avant 18 heures.
La présidente du FN est depuis le lancement officiel de sa campagne en février régulièrement accueillie par des manifestants lorsqu'elle se déplace pour des réunions publiques, comme à Clairvaux-les-Lacs, dans le Jura, mi-février, ou à Rignac, dans l'Aveyron, samedi dernier.