Covid : François Braun ouvre la porte à «une nouvelle rédaction» du pass aux frontières

François Braun s'est dit "totalement disponible pour bâtir une nouvelle rédaction" au Sénat du pass sanitaire aux frontières
François Braun s'est dit "totalement disponible pour bâtir une nouvelle rédaction" au Sénat du pass sanitaire aux frontières © Ludovic MARIN / AFP
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avec AFP
Le ministre de la Santé s'est dit "totalement disponible pour bâtir une nouvelle rédaction" au Sénat du pass sanitaire aux frontières, après le rejet de cette mesure par l'Assemblée nationale. Cet article laissait à l'exécutif la possibilité de rétablir le pass sanitaire vers l'étranger, mais aussi entre l'Hexagone, la Corse et les outre-mer.

Le ministre de la Santé, François Braun, s'est dit mercredi "totalement disponible pour bâtir une nouvelle rédaction" au Sénat du pass sanitaire aux frontières, après le rejet de cette mesure dans le projet de loi adopté dans la nuit par l'Assemblée nationale. Supprimé par une coalition des députés d'opposition, de droite comme de gauche (RN, LR, Nupes), cet article-clé du texte "de veille et de sécurité sanitaire" prévoyait de laisser à l'exécutif la possibilité de rétablir le pass sanitaire depuis ou vers l'étranger, mais aussi entre l'Hexagone, la Corse et les outre-mer.

Avoir "une capacité de réaction rapide en cas de variant dangereux"

Après ce revers, "le gouvernement s'engagera pleinement au Sénat pour défendre l'importance de ces dispositions et les rétablir", a affirmé François Braun lors d'une audition devant la commission des Lois du Sénat. "L'intérêt, c'était de nous donner une capacité de réaction rapide à l'émergence d'un variant dangereux. Ne plus avoir cette possibilité, c'est à coup sûr perdre du temps", a-t-il expliqué.

 

"J'ai un peu l'impression que sans cet article, en cas de résurgence épidémique avec un variant particulièrement embêtant, on nous demande de sauter de l'avion sans parachute en nous disant 'ne vous inquiétez pas, on va vous en apporter un très vite avant que vous vous écrasiez au sol'. J'avoue que je préférerais sauter de l'avion avec un parachute", a-t-il ajouté. Le ministre s'est néanmoins dit "totalement disponible pour bâtir une nouvelle rédaction de cet article, qui prendrait en compte les différentes remarques, mais qui permettrait de nous laisser au moins un parachute ventral".