Emmanuel Macron veut rendre le masque obligatoire "dans tous les lieux publics clos"

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Margaux Lannuzel avec AFP , modifié à
"Je souhaite que, dans les prochaines semaines, on rende obligatoire le masque dans tous les lieux publics clos", a déclaré le chef de l'Etat, interrogé à l'Elysée sur un possible rebond de l'épidémie de coronavirus, à l'occasion de la Fête nationale, mardi. "On l'a fait dans les transports, ça marche très bien", a-t-il argué. 

"Ça repart un peu", s'est inquiété Emmanuel Macron à propos de l'épidémie de coronavirus, mardi, alors que des clusters sont identifiés dans plusieurs départements français. Face à la menace d'une "deuxième vague", "nous devons prévenir et nous préparer", a assuré le chef de l'Etat à l'occasion d'une interview télévisée donnée pour la Fête nationale du 14-Juillet, indiquant son souhait de rendre les masques obligatoires dans tous les lieux publics clos.

"La meilleure prévention, ce sont les gestes barrières"

"La meilleure prévention, ce sont ce qu'on appelle les gestes barrières contre le virus : les masques, se tenir à distance et le gel hydroalcoolique", a souligné le président de la République. "Là dessus, on voit des faiblesses", a-t-il noté. "J'ai demandé à ce qu'on passe une étape au gouvernement et je souhaite que dans les prochaines semaines, l'on rende obligatoire le masque dans tous les lieux publics clos. On le fait dans les transports. Ça marche très bien", a argué Emmanuel Macron. "Mais c'est un peu erratique dans les lieux publics." 

D'ici-là, le chef de l'Etat recommande "à tous nos concitoyens" de porter d'eux-mêmes le masque "au maximum quand ils sont dehors et, a fortiori, quand ils sont dans un lieu clos".

Pas de reconfinement généralisé en cas de deuxième vague

"Nous serons prêts" en cas de survenue d'une éventuelle deuxième vague", a aussi assuré le chef de l'Etat. "Nous avons à la fois les stocks et les approvisionnements qui sont sécurisés et nous avons l'organisation au plus près du terrain, qui permettrait de faire face à une recrudescence, si elle était là". En revanche, d'éventuels nouveaux confinements se feraient localement a-t-il assuré, avec pour consigne "d'isoler le plus localement possible et donc le plus vite possible".