Coronavirus : en Île-de-France, le nombre de cas "reste plus élevé" qu'espéré, annonce Philippe

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Le Premier ministre Édouard Philippe a déploré que le nombre de cas de coronavirus en Île-de-France "reste plus élevé" que ce qu'espérait le gouvernement. © Capture Cnews
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Lors de sa présentation du plan de déconfinement, le Premier ministre Édouard Philippe a déploré que le nombre de cas de coronavirus en Île-de-France "reste plus élevé" que ce qu'espérait le gouvernement. 

Le nombre de cas de personnes contaminées au coronavirus "baisse" en Île-de-France mais "reste plus élevé que nous l'espérions", a déclaré jeudi le Premier ministre Edouard Philippe.

"Une discipline renforcée"...

"En Ile-de-France, le nombre de cas baisse, mais il reste plus élevé que ce que nous espérions. Nous pouvons déconfiner mais le fait qu’il reste du virus en circulation, que cette région est très dense et que les échanges y sont nombreux, nous impose une discipline renforcée", a-t-il déclaré en présentant le plan de déconfinement du gouvernement. Il a précisé que le gouvernement allait "imposer des règles très strictes" dans les transports en commun à Paris et dans les départements de la région, qui "sont essentiels et ne seront pas fermés".

Ces règles seront en vigueur "au moins les trois premières semaines" du déconfinement "pour éviter qu'ils ne se transforment en vecteurs de diffusion de l'épidémie", a-t-il indiqué. "Je n'exclus pas que nous décidions de mesures supplémentaires si les mesures de distanciation physique n'étaient pas suffisamment respectées et si la situation ne s'améliorait pas", a prévenu Edouard Philippe au cours d'une conférence de presse à Matignon.

... et "la plus grande vigilance"

La situation en Île-de-France "nécessite la plus grande vigilance", a indiqué le ministre de la Santé Olivier Véran, en appelant les habitants à "limiter leurs déplacements au strict nécessaire" et les entreprises à maintenir les mesures de protection. "Nous voulons à tout pris éviter une reprise de l'épidémie", a ajouté le ministre.