Le RAID est intervenu lundi à la prison de Condé-sur-Sarthe pour interpeller cinq détenus soupçonnés d'être liés à l'agression de deux surveillants, le 5 mars, par Michaël Chiolo. Pourquoi avoir fait appel à cette unité d'intervention de la police ? "Il y avait sans doute un risque potentiel" dans cette opération, a répondu mardi matin Nicole Belloubet sur notre antenne.
Toujours pas de "fonctionnement normal" à Condé-sur-Sarthe. Mais "l'établissement, qui a subi un véritable choc, n'a pas aujourd'hui repris son fonctionnement normal" et nécessitait donc une interpellation par des agents extérieurs aux gardiens, selon la ministre de la Justice.
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Elle rappelle par ailleurs s'être "engagée à avoir un groupe de travail pour voir dans quelles conditions" le renforcement de l'armement des surveillants pourrait avoir lieu. "Toutes les organisations syndicales ne sont pas d'accord" sur l'utilisation d'un pistolet électrique dans ces lieux, appuie-t-elle.