Aux universités d'été de LFI, Adrien Quatennens et Olivia Grégoire s'affrontent sur le pouvoir d'achat

Le député LFI du Nord, Adrien Quatennens, a débattu avec la ministre Olivia Grégoire aux universités d'été de La France insoumise.
Le député LFI du Nord, Adrien Quatennens, a débattu avec la ministre Olivia Grégoire aux universités d'été de La France insoumise. © ALAIN JOCARD / AFP
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Alexis Delafontaine, édité par Romain Rouillard
La France insoumise fait sa rentrée politique ce samedi dans la Drôme en présence, bien sûr, de Jean-Luc Mélenchon. La matinée a notamment été marquée par un débat entre Adrien Quatennens, député du Nord, et Olivia Grégoire, ministre déléguée en charge des TPE et PME, autour du pouvoir d'achat. 

La rentrée politique, c'est maintenant. A l'instar du PS ou de Renaissance, La France insoumise tient son université d'été ce samedi à Valence dans la Drôme où tout le public était acquis à la cause d'Adrien Quatennens, député LFI du Nord qui faisait face à Olivia Grégoire, ministre déléguée en charge des TPE et PME.

Cette dernière a voulu rappeler dès le début son engagement pour les plus précaires. "Je pense profondément que sur le débat du pouvoir d'achat, les insoumis, le gouvernement et d'autres forces politiques visent une seule chose : faire en sorte que les Français s'en sortent mieux avec leurs revenus réels". 

Pas de gagnant ni de perdant

Mais le député insoumis a tout de suite voulu montrer ses désaccords en détaillant les mesures qu'il estime nécessaires pour le pouvoir d'achat. "La seule solution pour tendre vers le plein emploi, c'est d'admettre qu'il faut partager le temps de travail entre tous. Entamer les grands chantiers de la planification écologique qui vont être créateurs d'emplois. Et même instaurer des mécanismes de type garantie de l'emploi qui nous permettent d'assurer que chacun puisse vivre décemment de son travail", a-t-il clamé. 

Pas de quoi impressionner Olivier Grégoire qui a défendu le bilan du gouvernement : "On a voté 45 milliards d'euros sur deux projets de loi qu'on est en train de distribuer pour accompagner les Français. Ça prend la forme des 30 centimes de ristourne par litre (d'essence) dès le mois de septembre, on va les mettre en œuvre et je vais vous dire : on a été là et on sera là si les choses se compliquent encore", a-t-elle promis. 

Un débat sans réel gagnant ni perdant mais qui a laissé entrevoir les prémices des débats économiques de la rentrée.