amélie de montchalin 4:50
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Rémi Duchemin , modifié à
La ministre de la Fonction publique a annoncé mercredi sur Europe 1 qu’une ordonnance serait présentée la semaine prochaine au Conseil des ministres pour poser le cadre de la réforme de la haute fonction publique. Sur cette base, la situation sera examinée dans les administrations jusqu’à la fin de l’année, et au 1er janvier 2022, l’ENA sera remplacée par l’INSP.
INTERVIEW

Au 1er janvier 2022, l’ENA aura vécu. Elle sera, à cette date, remplacée par l’Institut national du service publique. Cette mesure sera la plus spectaculaire, mais elle s’inscrit en fait dans une réforme de la haute fonction publique beaucoup plus vaste. Amélie de Montchalin a précisé le calendrier de cette réforme mercredi sur Europe 1. "Nous reposons les bases d’un Etat fort, d’un Etat cohérent, d’un Etat efficace", a lancé la ministre la Fonction publique au micro de Sonia Mabrouk.

Première étape : le 2 juin. "La semaine prochaine, au Conseil des ministres, l’ordonnance qui est présentée au président et au Premier ministre mettra à jour celle de 1945. Elle pose des principes forts, sur la manière dont on recrute, dont on forme, la manière dont les carrières se déroulent, par l’évaluation", a détaillé Amélie de Montchalin. "C’est une réforme qui, après la crise sanitaire que nous avons vécue, est plus que jamais nécessaire. Le président de la République a toujours été extrêmement clair, transparent. Tous ses discours, toutes ses interventions auprès des hauts fonctionnaires ont posé les jalons de cette réforme".

"Au 1er janvier 2022, nous aurons l’Institut national du service public"

Le temps sera ensuite venu d’une grande consultation de terrain. "Entre maintenant et la fin de l’année 2021, nous allons écrire, ministère par ministère, métiers par métiers, filières par filière, comment on décline cela", a confirmé la ministre.

"Et au 1er janvier 2022, nous aurons l’Institut national du service public, qui vient refonder cet institut de formation à la fois initiale et continue. J'insiste sur 'continue', parce que l’ENA aujourd’hui n’est pas un endroit où on revient plusieurs fois", a conclu Amélie de Montchalin.