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Agriculteurs, discours de politique générale, réforme des retraites... La semaine de tous les dangers pour François Bayrou

Jacques Serais, édité par Ugo Pascolo . 1 min

Deux jours avant son discours de politique générale, François Bayrou cherche toujours un équilibre pour éviter la censure. Sa stratégie ? Trouver un accord à gauche. Mais il a d'autres dossiers sur la table, à commencer par les agriculteurs.

Après une semaine d'intenses discussions avec les responsables politiques de l'opposition, les prochains jours de François Bayrou s'annoncent décisifs : rencontre avec les agriculteurs toujours en colère, discours de politique générale, sans oublier un autre dossier brûlant, celui de la réforme des retraites. 

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Trouver un accord de non censure avec la gauche

Si le président du Sénat, Gérard Larcher, met la pression et ne veut ni suspension, ni abrogation, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a affirmé dimanche "ne pas être opposée par principe" au fait d'"arrêter" brièvement la réforme des retraites pour en "rediscuter". De son côté, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, veut lui entendre le mot "suspension" de la bouche de François Bayrou...

Face à cette semaine de tous les dangers, le Premier ministre multiplie les rendez-vous, tout comme le ministre de l'Économie, Eric Lombard. L'ancien directeur général de la Caisse des dépôts est à la manœuvre pour amadouer la gauche. Car c'est à ce stade le pari de l'exécutif : pour rester à Matignon, pour ne pas connaître le même sort que Michel Barnier, François Bayrou veut trouver un accord de non censure avec les socialistes, les écologistes et les communistes.

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Un équilibre à trouver pour ne pas chuter

Le maire de Pau prépare son discours de politique générale seul. Il veut s'approprier son discours, confie l'un de ses proches. Mais en coulisses, les dernières tractations laissent apparaître qu'il serait prêt à faire des concessions importantes. Il vaut mieux un budget imparfait qu'une nouvelle crise politique, justifie un ministre de poids.

Ainsi, la réforme des retraites pourrait être mise en pause pendant six mois, selon certaines sources, afin de renégocier notamment l'âge légal de départ fixé aujourd'hui à 64 ans. Une potentielle évolution qui contenterait la gauche, mais qui susciterait l'incompréhension à droite. À 48 heures de son grand oral, François Bayrou cherche toujours son équilibre pour ne pas chuter.