Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé, nommée à la Cour des comptes

Agnès Buzyn, l'ancienne ministre de la Santé, est nommée à la Cour des comptes.
Agnès Buzyn, l'ancienne ministre de la Santé, est nommée à la Cour des comptes. © BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP
Agnès Buzyn, ministre de la Santé au début du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, a été nommée conseillère maître à la Cour des comptes, a annoncé vendredi l'Élysée. Agnès Buzyn, hématologue de profession, avait notamment dirigé l'Institut national du cancer, avant d'être nommée en 2017 ministre de la Santé après l'élection de d'Emmanuel Macron.

Agnès Buzyn, ministre de la Santé au début du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, a été nommée conseillère maître à la Cour des comptes, a annoncé vendredi l'Élysée. "Agnès Buzyn, ancienne ministre, professeur d'université-praticien hospitalier, est nommée conseillère maître en service extraordinaire à la Cour des comptes, à compter du 1er septembre 2022", a annoncé la présidence de la République dans le compte rendu du conseil des ministres.

Absente en politique depuis deux ans

Agnès Buzyn, hématologue de profession, avait notamment dirigé l'Institut national du cancer, avant d'être nommée en 2017 ministre de la Santé après l'élection d'Emmanuel Macron. Son passage au ministère a été marqué par un mouvement social dans les hôpitaux ainsi que la polémique sur la fin du remboursement de l'homéopathie par l'Assurance maladie, une mesure en faveur de laquelle Agnès Buzyn a pesé.

Elle a quitté le ministère début 2020 pour se porter candidate à la mairie de Paris en remplaçant au dernier moment le précédent candidat de la majorité, Benjamin Griveaux.

Mise en examen pour sa gestion du Covid

Le choix d'Agnès Buzyn, qui a finalement perdu contre la maire socialiste sortante Anne Hidalgo, avait fait l'objet de vives critiques en raison du contexte marqué par le début de la pandémie de Covid en France. L'ancienne ministre, qui a par la suite dirigé l'Académie de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a été mise en examen fin 2021 pour "mise en danger de la vie d'autrui" dans sa gestion de l'épidémie, une décision critiquée par une partie du monde politique qui craint une judiciarisation excessive de l'action publique.