Affaire Cohen-Legrand : «Moi, je ne veux pas payer pour une chaîne idéologisée», fustige Matthieu Valet
Invité à réagir, au micro de Stéphanie de Muru ce samedi soir, à la polémique autour de Thomas Legrand et de Patrick Cohen, Matthieu Valet, eurodéputé et porte-parole du Rassemblement national, s'est dit scandalisé par l'attitude des deux journalistes et a rappelé que le service public est financé par l'argent des Français.
"On fait ce qu’il faut pour Dati". Ces propos polémiques du journaliste de France Inter, Thomas Legrand, ont été révélés ce vendredi soir par le média L'Incorrect. Prononcés dans le cadre d'une rencontre avec deux cadres du Parti socialiste, Luc Broussy et Pierre Jouvet, ils lui ont valu d'être suspendu, ce dernier étant accusé de connivence avec le PS. Patrick Cohen, qui était également présent, a quant à lui été épargné.
Matthieu Valet, eurodéputé et porte-parole du Rassemblement national, dénonce une affaire scandaleuse, alors que le service public est financé par les contribuables. "Moi, je ne veux pas payer pour une chaîne idéologisée, qu'elle soit "woke" ou qu'elle soit gauchiste", fustige-t-il au micro d'Europe 1.
"Qu'on ai la télévision ou pas, on paye pour ça"
Cette affaire est d'autant plus scandaleuse que le service public est censé être neutre, rappelle Matthieu Valet, qui évoque, par ailleurs, un reportage de France 2 sur Mohamed Amra dans lequel la locution "wallah" a volontairement été remplacée par "parbleu".
"Donc moi je ne sais pas si le service public retranscrit fidèlement les propos d'un individu. Je ne vois pas pourquoi ils sont gênés ?", s'interroge-t-il. "Que l'on ait la télévision ou pas, on paye pour ça. Donc moi je ne veux pas payer pour une chaîne idéologisée, qu'elle soit "woke" ou qu'elle soit gauchiste ", dénonce-t-il.
