Un sommet social le 10 mai

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Europe1.fr (avec AFP)
L’Elysée a confirmé la date de la rencontre entre Nicolas Sarkozy et les partenaires sociaux.

Le prochain sommet social, réunissant les partenaires sociaux autour de Nicolas Sarkozy se tiendra le 10 mai à 16 heures à l'Elysée en présence du Premier ministre, François Fillon, des ministres concernés et des dirigeants des organisations syndicales et patronales les plus représentatives au plan national, a précisé mardi la présidence.

"Dresser un bilan partagé"

Sont conviés les numéros un de la CGT, Bernard Thibault, de la CFDT, François Chérèque, de FO, Jean-Claude Mailly, de la CFTC, Jacques Voisin, de la CGC, Bernard Van Craeynest, et côté patronal, la présidente du Medef, Laurence Parisot, le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, ainsi que celui de l'UPA (Union professionnelle artisanale), Jean Lardin.

Cette réunion, indique encore l'Elysée, "sera l'occasion d'un examen des questions économiques, industrielles et d'emploi afin de dresser un bilan partagé des mesures prises face à la crise et des suites qu'il convient de leur réserver". Les syndicats voudraient y voir aborder les thèmes de l'emploi et du pouvoir d'achat notamment, alors que la crise, soulignent-ils, continue de faire sentir ses effets sur le monde du travail. Le dernier sommet social, le 15 février, s'était borné à arrêter l'agenda social de l'année 2010.

"Priorité au maintien des emplois"

Dans un texte commun en vue de ce sommet et des manifestations du 1er mai, les syndicats CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa avaient affirmé que "la sortie de crise passe par des mesures en faveur de l'emploi, des salaires et pensions, une fiscalité plus juste, des politiques publiques en faveur d'une relance économique tournée vers la satisfaction des besoins sociaux". Pour les cinq syndicats, il faut "donner la priorité au maintien des emplois" par des mesures, qui doivent être "négociées", "comme le chômage partiel, les jours de RTT ou de congés en cas de baisse d'activité".

Concernant le pouvoir d'achat, ils réclament "le maintien et l'amélioration des dispositions prises en 2009", en particulier "la suppression des deux derniers tiers provisionnels pour les contribuables payant la première tranche d'impôt sur le revenu" et "l'amélioration des minima sociaux". Selon les syndicats, les mesures "doivent être financées par la suppression du bouclier fiscal, la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires et la création d'une tranche d'impôt supplémentaire pour les hauts revenus".