Philippe Douste-Blazy a jugé la situation en Syrie "effrayante". Le secrétaire générale adjoint des Nations unies a estimé qu'"il faut d’abord garantir l’accès humanitaire et pour Edith Bouvier (la journaliste française qui a été blessée dans l'attaque qui a coûté la vie à deux de ses confrères, ndlr), il faut demander l’accès au Liban ou la sortie pour la faire opérer. Les gens qui sont aujourd'hui à Homs soient meurent dans les bombardements soit ils meurent de faim ou de soif dans les quelques jours".
Par ailleurs, l'ancien homme politique français a jugé "honteux de voir l'attitude de Vladimir Poutine (le Premier ministre russe, ndlr) et de Sergeï Lavrov (le chef de la diplomatie russe, ndlr)". "Ils veulent protéger Bachar el-Assad, lorsque l'ONU demande dans une résolution qu’il s’en aille. On peut en discuter. Mais qu’ils empêchent de travailler ou qu’ils tuent les médecins et qu’ils tuent les convois humanitaire,...", a déploré Philippe Douste-Blazy, avant d'affirmer que "Vladimir Poutine est responsable de ce qui se passe à Homs". Et d'ajouter : "le Conseil de sécurité de l'ONU doit faire une énorme campagne de l'opinion publique pour que les Russes puissent enfin arrêter leur veto. Il faut aller jusque-là".