Nicolas Sarkozy plaide pour la transparence à Moscou

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le président français a déclaré mercredi que "la France ne souhaitait donner de leçon à personne" sur les droits de l'Homme, lors d'une conférence de presse à Moscou au côté de Vladimir Poutine. Le président français précise cependant avoir exprimé ses convictions "avec franchise" à son homologue russe.

Interrogé sur la question des droits de l'Homme, le président Sarkozy a déclaré que "la France ne souhaitait donner de leçon à personne", lors d'une conférence de presse au côté de son homologue russe Vladimir Poutine. "Je reconnais et comprends la spécificité russe" et "j'ai fait valoir sur un certain nombre de questions mes convictions avec franchise" à Vladimir Poutine, a-t-il poursuivi. "M. Poutine m'a répondu avec la même franchise parce que nous considérons que l'amitié consiste à se dire les choses, à regarder les éventuels désaccords et regarder les solutions", a ajouté le président français. "Il n'y a pas de surprise, il y a simplement la transparence dont je parlais tout à l'heure sur le plan économique, nous l'avons aussi sur la question politique."

Sur le plan économique justement, Nicolas Sarkozy a assuré qu'"il n'y aurait pas de protectionnisme du côté de la France" sur l'entrée de capitaux russes dans les entreprises françaises et exprimé la "disponibilité des investisseurs français pour entrer" dans le capital de Gazprom. "Il est tout à fait normal que nos amis russes souhaitent entrer au capital d'un certain nombre d'entreprises françaises. La réciproque est vraie aussi."

Enfin, 50 ans après le lancement de Spoutnik, le président français Nicolas Sarkozy a invité "le futur président russe", qui doit être élu en mars prochain, à assister au lancement fin 2008 d'une fusée russe Soyouz à partir du centre spatial français de Kourou. "J'ai dit à Vladimir que je serais très heureux qu'il soit mon invité en France pour son premier voyage après" son mandat, a ajouté Nicolas Sarkozy. "Je crois pouvoir vous dire qu'il a accepté", a-t-il ajouté.